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Subvention et salaires : le piège politique
Publié dans Liberté le 07 - 04 - 2013

Deux commissions mènent une réflexion, l'une sur la politique de subvention et l'autre sur celle des salaires. L'initiative serait motivée par le fait que “tout le monde, y compris les grosses fortunes, en profite (des subventions)" et que les salaires devraient être indexés “sur l'inflation ou sur la productivité du travail".
Le gouvernement se serait donc aperçu que les riches consomment aussi du pain et du lait. Ceux-ci utilisent-ils, peut-être, parfois la farine et la poudre de lait comme intrants dans leurs industries ?... Il aurait aussi découvert que les salaires étaient sans rapport avec l'évolution du coût de la vie ni avec le rendement des salariés.
S'agissant de dépenses publiques, l'objectif est-il de trouver des niches d'économie budgétaire, en prévision d'une diminution annoncée des recettes pétrolières ? ou bien s'agit-il de remettre la politique sociale de l'Etat et la politique salariale de la Fonction publique sur les pieds ?
Concernant le premier objectif, il y a toujours moyen de bricoler, mais avec les limites de toute solution de replâtrage. En revanche, si elle vise le second objectif, l'entreprise serait autrement plus ambitieuse et plus laborieuse en ce qu'elle suppose que le gouvernement puisse renoncer à l'usage facile des subventions, généralisé aux produits dits de première nécessité, et à la conception politicienne des politiques de rémunération. D'un côté, il semble clair que le soutien aux prix, qui, en Algérie, concerne des produits importés ou à très faible niveau d'intégration, est contreproductif en termes de développement ; en ce qu'il constitue un encouragement à la consommation et, donc, à l'importation. D'un autre côté, la question de la capacité du budget national à supporter un niveau de subvention croissant du fait de l'inflation s'est toujours posée, sans que le pouvoir ne se préoccupât pour autant de l'impasse vers laquelle il poussait le budget, en multipliant le nombre de produits subventionnés et en maintenant trop longtemps certains tarifs à des niveaux démesurément éloignés de la réalité des coûts réels.
De la même manière, le pouvoir a trop longtemps manipulé les salaires en fonction des impératifs de gestion politique des différentes catégories de fonctionnaires et au gré des mouvements menaçant la paix sociale, comme la sérénité de son empire. Allant jusqu'à déséquilibrer — et fortement, parfois — les niveaux de rémunération entre institutions et entre secteurs, il a dû régulièrement opérer des mises à niveau, transformant ainsi la “politique" des salaires en course-poursuite entre les différents corps d'encadrement de l'Etat et les différentes catégories de fonctionnaires. Ces derniers voyant bien, en effet, que les salaires n'obéissaient plus à aucun critère de technicité, d'utilité publique ou autres. Ce fut donc, à chacun, de faire valoir sa contribution à la stabilité de l'autorité politique, voire sa capacité de nuisance politique !
La politique sociale et la politique des salaires ont donc besoin d'une révolution conceptuelle pour se libérer de leur instrumentalisation politique et se remettre en rapport avec les véritables déterminants de l'échelle de revenus dans une saine économie : la productivité respective des citoyens et la solidarité globale de la société.
Mais au point où en sont les déséquilibres voulus par la politique et permis par la rente, cela est-il encore possible ?
M. H.
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