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...SOUFFLES...
En panne d'imagination !
Publié dans Liberté le 02 - 05 - 2013

Effritée. Sans poids. Sans voix. Sans voie. Telle est la réalité de notre diaspora algérienne. Il y a, d'abord, cette diaspora installée depuis presque un siècle en France, dont la mémoire est forgée dans la souffrance, les guerres, les haines et les défis. Et à travers son parcours particulier, elle a accumulé un riche capital de valeurs en traditions culturelles, artistiques, syndicalistes et politiques. Et il y a cette nouvelle diaspora algérienne installée particulièrement, depuis deux décennies, peut-être un plus, aux USA et au Canada et qui se recherche dans un contexte caractérisé par une compétitivité féroce sur le plan politico-culturel. Toutes les diasporas, à travers le monde, gardent et cultivent, par peur ou par défi, génération en génération, un tissu fonctionnant comme lien symbolique entre leurs composantes ethniques, linguistiques ou géographiques. A l'exception, la diaspora algérienne qui n'arrive pas à se concevoir une harmonisation afin de maintenir un échange de valeurs entre ses membres constituants. Chaos ! A ma modeste connaissance, il n'existe pas d'associations actives et durables, ou pas assez, capables d'intervenir sur l'imaginaire de notre diaspora.
Questionner la mémoire. Habiles de transmettre l'image d'une nouvelle Algérie qui se forge, depuis cinquante ans, dans l'amertume, dans la décomposition, dans la recomposition, dans la douleur de la refondation.
Nombreux sont les créateurs algériens ou d'origine algérienne, les morts comme les vivants, des générations successives, avec des sensibilités esthétiques et politiques différentes, écrivains, romanciers, poètes, dramaturges, cinéastes, peintres et musiciens installés dans des pays d'accueil ou d'adoption, qui ont réussi avec brio dans leur vie artistique. Des centaines de noms sont connus et respectés sur l'échiquier de l'art et de la littérature universels.
Qui parmi nous, sur la rive Sud comme sur celle du Nord, n'a pas lu un texte, un roman, un poème ou une nouvelle, n'a pas assisté à une pièce théâtrale ou un monologue, n'a pas écouté un morceau de musique ou une chanson, relevant de la création de cette forte diaspora algérienne créative : Mohamed Dib, Rabah Belamri, Mohamed Arkoun, Mohamed Harbi, Houari Addi, Houari Touati, Nabil Farès, Yasmina Khadra, Leila Mérouane, Eh Hadi Cherifa, Latifa Benmensour, Noreddine Saadi, les Mediène Benammar et Mohamed, Hamid Tibouchi, Aek Djamaï, Malika Mokaddem, Anouar Benmalek, Nina Bouraoui, Madjid Kaoua, Salim Bachi, Boualem Sansal, Ait Taleb, Fellag, Sliman Benaissa, Ziani Cherif Ayad, Raouf Brahmia, Souad Massi, Lina Doran, Khaled, Mami, Biyouna, Lynda thalie.... Tout ce beau monde créateur de la fragilité “solide"! vit, ou a vécu, dans l'absence totale ou partielle d'un organisme capable de réunir leurs efforts. Chaque membre appartenant à cette diaspora écoule son temps et son encre seul, esseulé ou presque. C'est triste ! Personne, parmi les membres de cette forte diaspora algérienne ou d'origine, n'a pensé à créer une association d'écrivains, dont les rencontres, sans doute, peuvent engendrer des idées nouvelles pour le pays d'origine. On ne peut pas imaginer une avancée déterminante dans la politique, dans l'économie ou dans la vie sociale et sociétale en l'absence de ces enfants de l'imagination. Un peuple vif et ardent est celui qui détient, d'abord, le pouvoir de l'imagination. Le peuple qui ne rêve pas est agonisant. Sommes-nous un peuple en panne d'imagination ?
A. Z.
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