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Iran : les gardiens du dogme ferment le jeu
Vu de près
Publié dans Liberté le 29 - 01 - 2004

Les ayatollahs iraniens ne lâchent pas le morceau. Ils ne veulent même plus des réformateurs dont ils s’étaient accommodés juste pour faire baisser la tension en Iran et se voir ouvrir le scène internationale.
Les candidatures modernistes aux législatives du 20 février que le Parlement pensait maintenir grâce à une loi votée en début de semaine sont de nouveau boutées par le Conseil des gardiens de la Constitution dirigé par un ténor du khomeinisme, l’ex-président Rafsandjani. Cette institution enferre de fait et de jure toutes les institutions virtuellement modernistes de l’Iran, de la présidence de la République aux municipalités. C’est une sorte de Sénat qui comprend six religieux désignés par le guide suprême, Ali Khamenei, et autant de juristes proposés par une justice au service exclusif des ayatollahs au nom de la pureté du dogme.
La police des mœurs, les fameux basandjis, ainsi que les commissions électorales sont placés sous son autorité. Décriés après une vingtaine d’années de pouvoir absolu, les héritiers de Khomeiny avaient compté sur Khatami — dont on n’oublie qu’il a été ministre de la culture du temps du père de la révolution islamique — pour contenir la vague réformatrice qui a fini par déferler sur tout le pays.
Le président iranien a échoué sur toute la ligne. Il aura, cependant, contribué à faire bouger le puzzle iranien. Déçus, les réformateurs ont alors commencé à ne compter que sur leurs propres rangs. Parties des campus et des milieux de l’intelligentsia, les manifestations contre le pouvoir théocratique ont fait tache d’huile. Les classes moyennes des villes les ont rejoints.
Les ayatollahs réagissent brutalement bastonnades et procès d’opinion pleuvant. Trop tard, le ver est dans le fruit. Les Iraniens revendiquent, aujourd’hui, la séparation du politique du religieux. Khomeiny doit se retourner dans sa tombe. Le mouvement est d’autant plus inquiétant pour le régime que, d’une part, ses propres éléments se sont révélés tout aussi prébendiers que la cour du Chah et il fait l’objet de fortes pressions de la part de l’Occident qui le suspecte de vouloir fabriquer la bombe atomique.
Téhéran lâche sur le nucléaire mais pas question pour les ayotollahs de dérouler le tapis sous les pieds des réformateurs. Le droit de se présenter est ainsi dénié à 45% des 8 157 candidatures aux législatives dont les 80 députés sortants qui ont pu rallier tout le Parlement à leur cause. La Chambre des représentants du peuple s’est d’ailleurs attiré les foudres du conseil des gardiens dès lors qu’elle a voté des amendements à la loi électorales visant à restreindre son pouvoir.
D. B.


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