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Azad 64e partie
Publié dans Liberté le 21 - 05 - 2013

Résumé : Pour l'éloigner de la maison, Azad sera inscrit dans un internat éloigné. Pourtant, c'est dans ces lieux que le jeune garçon affûtera ses premières armes dans la vie. Ses bonnes notes le rehaussèrent dans l'estime de ses camarades de classe et de ses enseignants. Ses vacances, il les passait chez ses grands-parents. Mais ces derniers quittèrent ce monde et il se sentira encore une fois orphelin.
Il s'arrête un moment pour reprendre son souffle et reprend d'une voix
triste :
- Pour surmonter mon chagrin, je me jette corps et âme dans mes études. Je n'avais aucun mal à suivre mes cours, et je continuais à décrocher les meilleures notes jusqu'à l'obtention brillante de mon baccalauréat.
N'ayant pas les moyens de m'inscrire tout de suite à l'université, je dus trimer dur pour mettre de côté quelques économies et penser un peu à mon avenir.
J'étais attiré par la sociologie et la psychologie.
Un concours me permettra de décrocher une bourse d'études à l'étranger. L'aubaine pour moi, qui n'avait plus où aller.
Mais l'étranger n'est pas chez soi. La bourse d'études me permettait à peine de subvenir à mes besoins ou de m'acheter quelques livres.
Au bout de deux ans, je dus interrompre mes études pour chercher du travail.
La tâche s'avéra ardue. Il fallait accepter le premier boulot qui se présentait. Faire la plonge dans les cafés ou les restos, faire du baby-sitting, faire des commissions pour les vieilles personnes, laver les vitres des véhicules ou les vitrines de magasins, etc.
Puis je pus décrocher un petit job de coursier dans une librairie. Avec les quelques sous amassés çà et là, je dénichais aussi un gîte. C'était une mansarde glaciale et humide sous un toit qui coulait à longueur d'année, mais c'était mieux que la rue et ses affres. Plus tard, un ami me proposera un poste de caissier dans un bureau de transit... Un travail plus stable qui me permettra de reprendre espoir... Je quitte la mansarde pour habiter dans un appartement plus confortable, et je repris enfin mes études.
Quatre années durant, je fus celui qui était l'exemple de sa promotion.
Mon sérieux me valut les félicitations et l'amitié de mes camarades et de mes professeurs, qui ne cessaient de faire mes éloges.
Je ne cessais de remercier Dieu de m'avoir donné le courage d'aller jusqu'au bout.
Lorsque, enfin, je décrochais mes diplômes, je pus respirer.
J'étais heureux comme pas un. Je détenais enfin le sésame pour lequel j'avais tant trimé. Des larmes ruisselaient sur mes joues, alors que je montais sur l'estrade pour recevoir le fameux carton qui couronnait mes efforts.
J'étais major de promo !
Les recommandations de mes professeurs portèrent tout de suite leurs fruits. On me reçoit sans encombre dans une grande clinique pour des stages pratiques et des formations de base.
Je pouvais côtoyer de grands professeurs en psychologie, des chercheurs, des sociologues, des patients et tout l'entourage requis pour une nouvelle recrue comme moi qui voulait évoluer rapidement.
Deux années plus tard, j'étais engagé comme psychologue dans cette grande clinique. Le salaire qu'on m'octroya dépassa mes espérances, et je pus enfin croire à une vie meilleure.
Il se tut... Hadjira comprit qu'il revivait le passé et que les souvenirs l'écorchaient. Elle lui presse le bras :
- Et ensuite ?
- Ensuite, j'ai trimé dur... J'ai appris auprès des professeurs dans le domaine que ce n'est pas la science qui gère le subconscient, mais que ce dernier est gérable par l'être humain lui-même. Toute action qu'on fait est jaugée à sa juste valeur par notre conscience. On appel ça le tribunal. Chacun de nous est auto-jugé. Le verdict est ce qu'on pourrait appeler un remords, un réveil de conscience, une autosatisfaction, un bien-être, etc.
Plus je m'enfonçais dans la recherche, plus je me rapprochais des patients qui souffraient de différents maux du subconscient.
Ce dernier emmagasine tous nos actes, et tout ce que nous subissons notre vie durant. Souvent, lorsqu'une personne n'arrive pas à s'exprimer ou à s'extérioriser, nous tentons de remonter à son enfance... En psychiatrie, on utilise l'hypnose pour révéler au malade lui-même des vérités qu'il cachait en lui et qu'il ignorait, ou tentait d'ignorer. Lorsque la soupape de sécurité n'agit plus, l'être humain n'arrive plus à affronter certaines situations.
Alors il devient vulnérable face aux événements de la vie. Souvent, il suffit de n'importe quelle “bousculade" pour qu'un facteur déclenchant ouvre le sésame des émotions internes. C'est dans de tels moments que l'intervention d'une aide extérieure est requise, afin d'aider le patient à surmonter son mal.
(À suivre)
Y. H.
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