"Des gérants et des clients sont mis en prison pour racket et convictions religieuses, ensuite, tout le monde est acquitté après une semaine en détention et cela s'est répété plusieurs fois..." L'Association des commerçants et investisseurs de la corniche oranaise (Acico) vient de tirer la sonnette d'alarme, en faisant part de ses préoccupations qui s'avèrent innombrables et sans fin au ministre du Tourisme. "Procédures administratives complexes et très lentes pour l'obtention des documents et autorisations à l'exploitation de l'investissement ; le PDAU de la daïra de Aïn Turck qui n'autorise qu'un R+3 pour la construction d'un hôtel ; le contrôle et les sanctions des établissements se font dans l'ignorance de la loi 99/01 fixant les règles de l'hôtellerie ; les tribunaux exigent les livrets de famille des clients, alors que l'article 19 n'autorise l'hôtelier à ne demander qu'une pièce prouvant l'identité du client. Cette loi est internationale et n'est faite pour aucune race déterminée, religion ou sexe particulier. Des gérants et des clients sont mis en prison pour des raisons de racket et convictions religieuses, ensuite, tout le monde est acquitté après une semaine en détention, et cela s'est répété plusieurs fois...", lit-on dans la lettre de l'Acico. De son côté, le président de cette association affirme à Liberté qu'à Aïn Turck, moins de 20% des structures s'acquittent de leur devoir de bon contribuable. Le reste, à savoir l'informel, amasse de l'argent sans payer le moindre centime, au vu et au su des autorités locales, sans pour autant être inquiété, et vit sur le dos de ces hôteliers qui payent régulièrement leurs impôts. "A Aïn Turck, c'est l'évasion fiscale qui fait rage", précise encore l'association. Concernant les acquittements des différentes charges fiscales et parafiscales, les hôteliers sont à jour, avec G50 et bilans annuels à l'appui. Reste à vérifier le commerce informel qui a prospéré ces derniers temps et a été encouragé au détriment du formel. Les commerces exerçant légalement sont au nombre d'une soixantaine et ne pourront en aucun cas satisfaire la demande (14 millions d'estivants en 2012, d'après la Protection civile). N B Nom Adresse email