Sidi Bel-Abbès : Deux agriculteurs traduits en justice à Sfisef Deux agriculteurs de Sfisef (39 km à l'est du chef-lieu de wilaya) ont été présentés, au cours de la semaine écoulée, devant le procureur de la République près le tribunal de Sidi Bel-Abbès et écroués pour irrigation de culture maraîchères avec des eaux usées de l'oued. Les faits remontent à la semaine écoulée, lors d'un contrôle effectué par une commission mixte composée d'agents du bureau d'hygiène communal, de médecins vétérinaires de la direction des services agricoles et des éléments de la gendarmerie nationale, qui a constaté sur les lieux que des parcelles de culture de tomate sont irriguées avec des eaux usées. Aussitôt, les contrôleurs ont procédé à la destruction de deux hectares de tomates et l'établissement d'un procès-verbal de poursuite ainsi que la saisie du matériel utilisé dans l'opération d'irrigation, notamment des pompes. A. BOUSMAHA Tlemcen : Saisie de 5 quintaux de drogue à Sabra Au cours d'une opération de contrôle inopinée, la brigade de la police judiciaire de Sabra (15 km de Tlemcen) a procédé à la saisie de 5 q de kif traité en plaquettes, abandonnés par un narcotrafiquant qui roulait à vive allure à bord d'une Renault Laguna. Se voyant rejoint par les motards qui l'ont pris en chasse, il a abandonné son véhicule et réussi à s'enfuir à la faveur de l'obscurité. Par ailleurs, les éléments de la sûreté de la daïra de Ghazaouet ont procédé, la semaine écoulée, à l'arrestation près de son domicile d'un individu âgé de 27 ans, trouvé en possession de 53 comprimés de psychotropes et près de 90 g de drogue, en plus de 9 armes blanches. Il a été présenté devant le magistrat instructeur et écroué. A Sidi Djilali (région de Sebdou), les policiers ont réussi à mettre la main sur trois repris de justice âgés de 17, 20 et 24 ans, qui venaient de commettre un vol avec violence dans un domicile où ils ont subtilisé des bijoux à une mère de famille après l'avoir menacée avec des couteaux. Les trois mis en cause ont été déférés devant le juge qui a ordonné leur incarcération. B. A. Mascara : 40 personnes intoxiquées à Mohammadia Pour intoxication alimentaire, 40 personnes de la ville de Mohammadia ont été hospitalisées dans la nuit du vendredi à samedi. Selon les informations communiquées par les services hospitaliers, les victimes ont été prises de douleurs et de nausées après avoir consommé du jus à base d'œufs dans un café situé à la cité des 500-Logements. Même si elles sont hors de danger, 33 des 40 victimes ont été gardées en observation à l'hôpital, tandis que les autres sont rentrées chez elles après avoir reçu les premiers soins. Les services de police ont ouvert une enquête afin de déterminer les causes de cette intoxication. A. B. Béchar : Les routes et les trottoirs dans un piteux état Les routes et les trottoirs du centre-ville de Béchar sont dans un état lamentable. Pourtant, la wilaya de Béchar a bénéficié ces dernières années d'importantes sommes d'argent pour améliorer le cadre de vie de ses habitants. Mais cet argent, dépensé dans les quartiers périphériques, ne semble pas profiter au développement du centre-ville. Les autorités locales préfèrent répondre aux doléances des habitants des quartiers populeux pour acheter la paix sociale, au moment où le cadre de vie se dégrade chaque jour davantage au centre-ville, qui en principe doit être la vitrine de la ville. Dans beaucoup de quartiers, la circulation routière est difficile de 9h à 21h, en raison de la multiplication du nombre de voitures et d'un plan de circulation dépassé. Faute de parking, le stationnement est pénible. Aussi, suite aux interminables travaux sur les réseaux d'assainissement, d'AEP et d'éclairage public, la chaussée et les trottoirs se trouvent dans un mauvais état. Les piétons utilisent la chaussée à défaut de trottoirs propres, ce qui gêne énormément la circulation automobile. Par ailleurs, malgré les directives du premier responsable de la wilaya, plusieurs quartiers et cités de la ville connaissent un déficit en matière d'éclairage public. Cette situation favoriserait les agressions et autres délits, surtout en ce mois de Ramadhan pendant lequel les familles sont habituées aux sorties nocturnes. R. R. Nom Adresse email
