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Les concessionnaires sommés de respecter les normes d'homologation et de sécurité
Marché de l'auto : l'Etat serre les boulons
Publié dans Liberté le 09 - 10 - 2013

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a adressé une instruction à quatre ministères pour en finir avec l'importation des véhicules qui ne répondent pas aux critères de sécurité. Mais pas seulement. Les concessionnaires indélicats seront désormais radiés. L'AC2A s'en réjouit.
Coup de pied dans la fourmilière ou interpellation des concessionnaires qui continuent à importer des cercueils roulants et qui n'assurent pas un service après-vente de qualité ? En tout cas, le gouvernement algérien a décidé de changer les règles du jeu pour assainir définitivement le marché de l'automobile afin de mettre fin à l'anarchie et aux incohérences qui le caractérisent depuis 2007. La première instruction émane du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, il s'agit de préparer dans l'urgence un projet de loi modifiant et complétant le décret exécutif n°07-390 du 12 décembre 2007, fixant les conditions et les modalités d'exercice de l'activité de commercialisation de véhicules automobiles neufs en Algérie. Suite à quoi, un groupe de travail, composé de représentants des ministères du Commerce, des Finances, de l'Industrie, de l'Energie et des Mines, a été installé pour prendre en charge la révision dudit texte. Mieux encore, un autre groupe de travail a été installé pour réviser toutes les normes techniques afin de renforcer la sécurité des véhicules commercialisés en Algérie.
Cette décision est motivée par l'inquiétude du gouvernement face à la forte croissance des importations, notamment pour décourager l'importation des véhicules qui ne répondent pas aux critères de sécurité, veiller au respect des dispositions du décret n°07-390 et s'assurer de l'homologation des véhicules, selon le cahier des charges.
Enquête sur quatre concessionnaires, à qui le tour ?
Surtout l'homologation des véhicules qui revient comme un leitmotiv chez les membres de l'Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A). D'ailleurs, le ministère de l'Industrie a mené une enquête approfondie avant de décider de retirer l'agrément à quatre concessionnaires, suite aux infractions constatées. Notre source confirme l'information, certes, mais le dossier est toujours à l'étude au niveau du même ministère. Toutefois, notre source n'a avancé aucun nom de concessionnaires concernés par cette enquête qui risque de mettre définitivement fin à leur activité. Aussi, cette démarche pourrait s'appliquer à tout réfractaire au décret n°07-390 et aux lois à venir en 2014. Au sein de l'AC2A, une source nous indique que "tous les concessionnaires affiliés à cette puissante organisation se félicitent de la décision du gouvernement, d'autant qu'il s'agit de la sécurité des conducteurs et des usagers de la route". Autrement dit, l'AC2A vient de gagner une bataille essentiellement basée sur le service rendu au client, sur le double plan : qualité de service, délai de livraison et prix, d'une part, et service après-vente, assistance et disponibilité de pièces de rechange, d'autre part. Pas facile, certes, mais le pari est gagné. L'AC2A aura ce mérite d'être une force de propositions au service du client final. En ce sens, le projet de loi de finances 2014 (PLF-2014) limite l'importation des véhicules aux seuls concessionnaires automobiles, dûment agréés. Selon les termes dudit projet, il s'agit d'une mesure qui vise à remettre de l'ordre sur le marché national du véhicule neuf, jusqu'ici gangréné par l'informel.
Production Renault, le crédit-auto et le reste
Là aussi, le gouvernement ira loin pour interdire carrément aux concessionnaires de véhicules d'importer pour le compte d'autres concessionnaires en dehors de leur propre réseau de distribution, ou de consentir des crédits d'achat à leurs clients ou encore l'obligation d'installer une activité industrielle ou de service dans un délai de trois ans. Même si l'état veut en finir avec l'anarchie, cette mesure suscite une polémique, qualifiée de stérile par les professionnels de l'automobile. Et pour cause, on signifie implicitement de favoriser la production des véhicules prévue en Algérie en partenariat avec Renault. Mais celui-ci, jusqu'à preuve du contraire, a fait les choses conformément à la réglementation et au cahier des charges arrêté par les Algériens et les Français. Du coup, cette mesure gouvernementale exonère les véhicules produits localement, tous types confondus, de taxes sur les transactions de véhicules neufs. L'objectif étant de privilégier l'investissement en Algérie dans la filière de l'industrie par rapport à l'importation. La valeur ajoutée étant dans la création de richesses et d'emplois, le gouvernement de Sellal voudrait inciter directement les fabricants, quelque soit leur nature, à sous-traiter avec les PME et PMI locales afin d'assurer un taux d'intégration nationale élevé, par ailleurs non encore défini par la loi.
Rumeur chez les émigrés et les... "smasris" !
D'autres dispositions pourraient intervenir au courant de l'année 2014. Mais pour le moment, deux rumeurs courent à Paris et à Alger. Ainsi, et selon des informations qui circulent à Paris, les émigrés, ayant cumulé cinq ans ou plus à l'étranger, sont exonérés de taxes sur l'importation de véhicules neufs. Toutefois, aucune disposition ne vient confirmer l'importation d'une voiture pour un particulier algérien et qui séjourne en Algérie. Celui-ci est tenu à honorer la taxe sur l'importation conformément aux lois en vigueur, soit à hauteur de 30% sur le prix de la voiture. En revanche, à Alger, la rumeur sur le retour des importations des véhicules moins de 3 ans fait fureur. Les langues se délient davantage allant jusqu'à justifier cette "disposition", jusqu'ici virtuelle, quand on sait que les concessionnaires ont mené un long combat avec le gouvernement pour le pousser à supprimer carrément cette démarche.
Quel avenir pour Taxi-Waqfs ?
La société Taxi-Waqfs sera élargie à d'autres wilayas pour porter à 40 taxis, d'ici fin 2013, le nombre de voitures dont dispose cette entreprise créée en 2007. Les opérateurs économiques et les concessionnaires ont été interpellés à faire don de véhicules pour contribuer au développement durable, à l'absorption du chômage et à la création de postes d'emploi, à travers cette société créée par le ministère des Affaires religieuses et la Banque d'Algérie (BA). Il faut noter que ladite société a été officiellement lancée en 2009 et dotée d'une trentaine de véhicules seulement, tous destinés à faciliter le transport à près de 600 000 personnes/an. Elle vise notamment à investir les fonds waqfs pour la création de postes d'emploi et peut atteindre un bénéfice de 200 millions de dinars algériens.
Qui va gagner le marché ?
Chez les concessionnaires, la bataille est ouverte pour gagner davantage les parts de marché. Désormais, le plafonnement des ménages a donné un coup de massue aux ventes, sensiblement revues à la baisse, à hauteur de 13 et 14% chez certains, et de 20 à 30% chez d'autres. Même si les importations sont toujours à la hausse, les clients ne se bousculent plus au portillon des showrooms. Cette situation a poussé les concessionnaires à repositionner leurs produits au plan tarifs, avec des remises exceptionnelles allant de 50 000 à 500 000 dinars, à créer de nouvelles stratégies de marketing, à miser sur la proximité et les nouveautés, mais aussi à opter pour les crédits avec zéro taux d'intérêt. Malgré cela, les ventes ont chuté et le client est vite réorienté vers la qualité, l'équipement et le prix. Finie la crise de disponibilité, l'année 2014 s'annonce difficile sur tous les plans. Notamment avec ce point noir : la disponibilité des véhicules utilitaires pour les jeunes ayant contracté des crédits auprès des banques et qui souffrent le martyre pour se faire livrer...
F. B
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