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Du culte de la "stabilité"
Publié dans Liberté le 02 - 12 - 2013

Déclarations approximatives, annonces contradictoires, discours prudents... Le constat s'impose : les hommes (et femmes) du pouvoir ignorent tout de ce qui se trame autour de la révision de la Constitution et de l'élection présidentielle. Ministres et chefs de partis se voient contraints de naviguer à vue, avec la seule conviction qu'ils partagent : qu'il leur est salutaire que Bouteflika perdure.
Des ministres qui ignorent si le Président se représentera, et auquel cas comment il compte organiser la mise en scène de sa reconduction à la tête de l'Etat, qui ignorent aussi s'il compte revoir la Constitution avant ou après sa réélection et qui ignorent même s'il donnera son feu vert à la 3G. C'est cela le spectacle d'une Algérie mise à l'arrêt pour les besoins de l'organisation d'une non-transition que l'on n'a pas encore conçue.
Mais le vide stratégique n'inquiète pas pour autant la cour et ses dépendances. Seule l'angoisse de l'attente les tenaille. Les succursales peuvent se consoler en "appelant" au quatrième mandat, mais quand on est aux premières loges, on ne peut pas "appeler". On est supposé être partie prenante de la décision ou être, tout au moins, au fait de cette décision. Mais non : la ministre de la Poste et des TIC ignore quand "l'Exécutif" signera le décret de délivrance des licences 3G, même si elle estime que celle-ci "n'excèdera pas la fin de la semaine prochaine".
Malgré l'incertitude, les porte-paroles du pouvoir se voient contraints de poursuivre la campagne d'éloges en prévision de l'annonce souhaitée. Bien que dévoilée par les restructurations institutionnelles visant à faciliter l'opération de prorogation de régime, la déclaration de candidature n'est pas venue soutenir leurs efforts. Il semble qu'il y en a qui commence à douter, pour ainsi omettre de rappeler l'inéluctabilité d'un quatrième mandat.
Certes, ils n'ont d'autre choix que de prendre un pari sur le régime qui préservera leurs intérêts et leurs positions. Un régime qui, malgré sa précarité politique, dispose des moyens institutionnels et financiers d'étouffer toute velléité d'alternance.
Le temps est comme suspendu. Jusqu'à la veille des "élections". Il n'y a de place que pour les bons bilans et les belles promesses : après tout le bien que l'on nous a fait, attendons-nous à d'autres bienfaits : des logements en masse, la fin de la bureaucratie, le 3G. Jusqu'alors, le pays est figé dans la "stabilité". Slogan providentiel opportunément fourni par les déboires que connaissent les révolutions populaires qui, autour de nous, tentent de se défaire de leurs traditionnels despotismes et de résister à l'opportunisme islamiste.
Au lieu d'opposer au danger d'une évolution perturbée un projet d'évolution ordonnée, le pouvoir préfère donner la réplique avec le culte de la "stabilité". Comme si c'était la stabilité qui constitue le "mouvement" naturel des choses, et non le changement. Il est vrai que la stabilité des positions acquises est forcément menacée par les mutations politiques. Et que c'est au nom du maintien de ces positions acquises par des clans chevillés à leurs privilèges que des nations sont conduites au chaos. N'est-ce pas là plutôt la véritable leçon des instabilités qui nous entourent ?
M. H.
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