Réagissant au compte rendu du procès de l'affaire Sadi-Mira, publié par Liberté dans son édition du 25 décembre, Smaïl Mira a usé de son droit de réponse pour nous adresser une mise au point. Nous publions ci-après les extraits de cette mise au point qui se rapportent exclusivement au contenu de l'article en question. Le texte est donc élagué des parties où l'auteur de la mise au point s'en prend directement ou indirectement à la partie adverse. "Dans son édition du 25 décembre, en page 4, pour rendre compte de ‘l'affaire Sadi-Mira' sous la plume d'A. C., le journal Liberté, contre toute déontologie, s'est érigé en porte-parole officieux d'une partie, la famille Sadi, contre moi-même (...) Un journal tel que Liberté ne doit pas succomber à ce genre de pratique au risque de paraître comme partie prenante d'un procès qui n'est pas le sien. Ecrivant à sens unique son article-plaidoyer, le journaliste de Liberté n'a jamais cherché à entrer en contact avec mon avocate, présente au tribunal, encore moins avec moi. Il s'est contenté de relayer la parole adverse (...). Mener cette campagne médiatique par Saïd Sadi, cité unilatéralement par votre journal, c'est aussi mettre la pression sur la justice en l'incitant à le suivre dans son réquisitoire à charge (...)." Réponse à la mise au point Dans votre mise au point, vous m'accusez d'avoir écrit "à sens unique un article-plaidoyer" et de m'être "érigé en porte-parole officieux" de la famille Sadi contre votre personne. Soyez rassuré, j'ai trop de respect pour mon métier pour me laisser entraîner dans une campagne contre quiconque. Pour preuve, je n'ai pas écrit une seule phrase attentatoire à votre honneur ou à celui de votre père ou de votre famille. Si vous aviez bien lu mon article, vous auriez remarqué qu'à aucun moment, et contrairement à ce que vous prétendez, je n'ai cité Saïd Sadi, alors qu'il était présent sur place, mais plutôt de Hend Sadi et quelques citoyens du village d'Aghribs qui se sont montrés disponibles à l'égard de la presse. Ce ne fut pas le cas de votre avocate dont aucun autre journaliste (voir les comptes rendus des autres titres) n'a rapporté les propos. Passons sur le fait que même les avocats de la partie adverse n'ont pas été cités. Quant à vous, vous étiez absent à l'audience, il m'était donc impossible de vous reprendre. A. C., l'auteur de l'article incriminé. Nom Adresse email