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Mme Ouardia Harhad, membre du Collectif 20 ans Barakat
Souhila Hammadi et Samia Lokmane
Publié dans
Liberté
le 08 - 03 - 2004
Porte-parole de l’Association indépendante pour le triomphe des droits des femmes (Aitdf), Mme Ouardia Harhad est également membre du Collectif 20 ans barakat. Ce groupe, formé en 2003 avec quatre autres associations féminines, est à l’origine d’une campagne de sensibilisation pour la dénonciation du code de la famille.
Liberté : Quel bilan faites-vous de l’action féminine depuis 20 ans, c'est-à -dire depuis la promulgation du code de la famille qualifié d’infamant par l’ensemble des associations féminines ?
Mme Ouardia Harhad : Ce qui a été fait depuis les années soixante-dix et considéré comme une véritable avancée pour les femmes a été complètement stoppé à partir de 1984 avec la promulgation du code de la famille.
Ce texte est un faisceau de lois qui codifient la vie de la femme même dans la sphère privée, ses rapports avec son mari, ses enfants, sa belle-famille…Tout est codifié comme s’il s’agissait d’une personne irresponsable. Cela est extrêmement grave. Donc, depuis 1984, le combat du mouvement associatif contre ce code et même bien avant, en 1973, puis en 1976 avec l’élaboration d’un avant-projet de loi remis dans les tiroirs grâce à la mobilisation des femmes a toujours été constant. 1984 est une date symbolique dans le sens où on assistait en
Iran
à la chute du shah et à l’avènement d’une République islamique. Ici en Algérie, on s’est retrouvé entre deux barreaux de chaise, à ne pas savoir où se situer, dans la modernité ou la tradition, et l’un des premiers éléments de concession qu’a fait le président de l’époque, Chadli Bendjedid, aux islamistes, était la promulgation du code de la famille qui, dans son essence, vient de la charia.
Ce statut minorise à vie la femme du jour de sa naissance jusqu’au jour de sa mort. Elle n’a qu’un seul droit, se taire. Elle est soumise à toutes sortes d’autorisations. On a l’exemple de cette femme qui ne peut pas autoriser son enfant à se faire opérer. Le seul moment de la vie, où la femme est considérée comme majeure, c’est à l’occasion des élections et quand elle commet un délit. Dans ces deux cas, elle est entièrement responsable. D’accord, la femme algérienne travaille, mais si elle est face à un mari qui refuse qu’elle ait un emploi, elle lui doit obéissance. Un article du code de la famille le stipule clairement, sinon l’époux a le droit de la divorcer unilatéralement. Si la Constitution donne ses droits à la femme en tant qu’individu à part entière, le code les lui retire et supplante la Loi fondamentale de l’État qui ne fait pas de discrimination entre les sexes.
L’abrogation du code de la famille constitue le cheval de bataille des associations féminines. Qu’en est-il de cette revendication aujourd’hui ?
Depuis 20 ans, les femmes se sont mobilisées pour l’abrogation du code de la famille. Bien sûr, il y a celles qui demandent son abrogation et d’autres son amendement, mais toutes souhaitent voir changer ce texte.
Le mouvement féminin a milité pour l’élaboration d’un code alternatif. Il a fait des propositions mais les autorités ne veulent pas en tenir compte.
Le combat que nous menons depuis 20 ans, nous le continuons, mais nous allons changer un peu la forme en disant que les articles discriminatoires contenus dans le code de la famille doivent être révisés pour rendre à la société et à la femme algérienne leur dignité. Le maintien de ce texte conduit à des tas de dérives que nous n’avons pas constatées avec autant d’acuité. Le nombre de divorces qui poussent la femme et ses enfants à la rue a été démultiplié, le nombre de femmes qu’on retrouve dans la prostitution, notamment les plus jeunes, en raison de la dislocation de la cellule familiale, est plus important. Tous sont des maux qui découlent en majeure partie des dispositions du code de la famille. La mobilisation contribue au changement. En 1996, l’amendement de la loi électorale sous la pression des associations de femmes a permis de supprimer le droit de vote par procuration du mari (celui-ci disposait du droit de vote à la place de quatre personnes, dont ses épouses). Cela est une avancée que les femmes ont arrachée. Ensuite, il y a eu une volonté officielle entre guillemets de faire avancer les choses. Mme Mechernène, ministre de la Solidarité avait mis en place des ateliers. Elle avait convié 70 associations de tous bords. Il y avait des islamistes, des progressistes, des modernistes…On avait abouti à 22 amendements. Alors Chef du gouvernement, Ouyahia avait dit que le code de la famille n’est pas un sujet tabou et que c’est une loi qu’on peut changer.
Justement, une énième commission a été mise en place. Elle vient de faire connaître ses premières conclusions pour l’amendement du code de la famille. N’avez-vous pas le sentiment que le combat va peut-être aboutir cette fois-ci ?
Les ateliers de Mechernène avaient également abouti à un comité de suivi qui a été ensuite jeté aux oubliettes. Cette énième commission est d’abord électorale, ensuite, elle a été mise en place bizarrement après la réforme de la moudawana marocaine. Des trois pays de la région, l’Algérie reste celui qui est en deçà des avancées maghrébines. Le roi du Maroc a imposé une loi. Je pense que le président de l’Algérie peut lui aussi faire avancer la société algérienne en déclarant demain que le code de la famille est révisé dans un sens positif.
Ces résolutions ont donc une chance d’être transformées en nouvelles lois…
Bien sûr qu’elles vont aboutir. Dans la conjoncture politique actuelle, l’Algérie va s’aligner sur les autres statuts personnels maghrébins.
Le pouvoir est obligé de légiférer dans un sens positif pour les femmes, au moins à hauteur de ce qu’a fait la moudawana marocaine, peut-être qu’il n’ira pas au-delà mais au moins jusqu’à cette hauteur, nous allons avoir des changements.
Ce n’est pas tout ce que nous souhaitons, mais, c’est déjà une avancée.Cependant, cela ne veut pas dire que le combat doit continuer jusqu’à obtention de lois égalitaires qui donnent à la femme la possibilité de vivre dans un État plus juste.
S. H. / S. L.
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