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Procès Tahkout-Khelifati
Relaxe pour le P-DG d'Alliance Assurances
Publié dans Liberté le 10 - 02 - 2014

Le P-DG d'Alliance Assurances, Hassan Khelifati, condamné en première instance à 18 mois de prison ferme dans l'affaire de "faux et usage de faux", a été relaxé hier par le tribunal pénal près la cour de Boumerdès.
"Je me réjouis de cette décision que je considère comme une première victoire", nous a affirmé hier M. Khelifati, joint par téléphone. L'un de ses avocats, Me Bourayou, a tenu à saluer la compétence de la présidente du tribunal. "Elle a mieux appréhendé les choses et mieux approché les faits, en établissant le fait que l'original présenté par Tahkout n'était en fait qu'un faux document.
Il est évident que M. Khelifati bénéficie de la relaxe", affirme Me Bourayou.
Celui-ci avoue, cependant, qu'il ne s'attendait pas à une telle décision, précisant que son client et ses avocats sont revenus de loin. "Une bonne décision de justice est meilleure que dix années de bonne gestion", a ajouté l'avocat. Il a souligné que cette décision qui rétablit l'égalité entre tous les citoyens algériens constituait une grande victoire. Questionné sur la suite du procès au cas où la Cour suprême entérinerait ce jugement, Me Bourayou a indiqué qu'il est tout à fait logique qu'une plainte sera déposée à l'encontre de M. Tahkout pour "dénonciation calomnieuse". Un autre procès aussi retentissant que le premier est, donc, en perspective. Nos tentatives pour avoir l'avis de M. Tahkout sont demeurées vaines. Un de ses avocats a laissé entendre que son client va faire appel de cette décision.
Pour rappel, le patron d'Alliance Assurances, Hassen Khelifati, et Tahkout Mahieddine, s'opposent dans un conflit commercial qui a débordé pour devenir un procès retentissant en faux et usage de faux avec des enjeux financiers estimés à plus de 50 milliards de centimes.
Les deux parties contestent l'authenticité du contrat objet du litige datant de 2011 et s'accusent mutuellement de la disparition de l'original du contrat qui aurait pu faire éclater la vérité. Tout a commencé lorsque, en 2012, M. Tahkout dépose au pénal une plainte pour faux contre Hassan Khelifati après avoir constaté que le P-DG d'Alliance Assurances a produit devant la Chambre de commerce un contrat qu'il considère falsifié, par lequel M. Khelifati exige de Tahkout le paiement d'une créance d'un demi-milliard de dinars.
L'affaire est jugée en première instance par le tribunal de Rouiba en janvier 2012 lors d'un procès à l'issue duquel, le P-DG d'alliance Assurances est condamné à 18 mois de prison ferme et 500 mille dinars d'amende.
Les avocats de la défense exigent au mois de mars 2013, devant la cour de Boumerdès, une expertise des documents en litige. L'affaire a été traitée, le 27 janvier 2014, dans un procès à rebondissement, mais cette fois-ci, en présence de M. Tahkout Mahieddine, mais en l'absence de l'expertise tant attendue par les deux parties, notamment par la défense. Les juges, comme les avocats, n'ont eu droit qu'à une lettre signée par le directeur de l'Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) de Bouchaoui, déclarant l'impossibilité d'effectuer une expertise sur des documents photocopiés.
Néanmoins, le document principal, objet de toute cette affaire, lui a été présenté. Il s'agit d'un contrat signé en 2011 par les deux parties qui se trouvaient entre les mains du juge. Mais coup de théâtre, M. Khelifati dit que ce n'est pas le contrat original qui se trouvait au niveau du juge d'instruction. "Il n'y a que la dernière page signée par parties qui est originale, les cinq autres pages sont des photocopies et les paraphes qu'elles contiennent ne sont pas les miennes." Cette déclaration fait rebondir Tahkout qui accuse son adversaire d'avoir fait disparaître le contrat original qui lui a servi pour sa traduction en arabe. "Je demande juste qu'on me ramène le contrat original remis au traducteur, puisque ce denier a confirmé à la justice avoir reçu l'original des mains de Khelifati", a affirmé M. Tahkout. Me Bourayou s'est interrogé sur le nombre de signatures de Tahkout en affirmant qu'il n'a jamais vu quelqu'un posséder 4 signatures et 3 cachets à la fois. "Seuls les faussaires utilisent un tel procédé", a-t-il dit.
Un des avocat de M. Tahkout s'étonne de la question, estimant que le nombre de signatures de son client n'a jamais posé de problème pour le traitement de ses affaires. Me Ksentini, qui défendait M. Tahkout, s'est demandé pourquoi on voulait par tous les moyens de tenter de cacher la vérité, dès lors que le laboratoire a jugé impossible de faire une expertise sur un document non original et que la confirmation a été établie par le témoignage du traducteur.
Lors de leur plaidoirie, Mes Bourayou et Chorfi, avocats de M. Khelifati, ont exigé une expertise sur les paraphes portés sur les 5 pages photocopiées du contrat et une expertise intellectuelle.
M. T.
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