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Le chant des cigognes 28e partie
Publié dans Liberté le 07 - 05 - 2014

Résumé : Zéliha termine ses études et rentre en Turquie pour les vacances. Elle rejoint sa famille à Izmir et sera surprise de rencontrer Fatten et Ziya, Ce dernier la rencontrait quotidiennement et lui faisait des confidences. Alors qu'elle venait de recevoir une demande en mariage de Mohamed Azmi, la jeune femme décide de rentrer en France.
- J'opte pour un poste de secrétaire dans une agence d'import-export à Marseille. Le salaire était motivant et le travail pas trop ennuyeux.
Les relations publiques me permirent de lier des liens d'amitié avec les clients et les transitaires. Encore une fois, je remercie la Providence d'avoir mis à ma portée ce boulot qui me permettait non seulement de bien gagner ma vie, mais aussi de faire des rencontres intéressantes.
Mais la grande surprise sera le jour où Ziya pousse la porte vitrée de mon bureau pour demander un renseignement. Sidéré de me retrouver là, il laisse tomber les documents qu'il avait dans la main. Puis reprenant ses esprits, il s'écrie :
- Zéliha... ! Mais que fais-tu là ?
- Je te renvoie la question.
- Tu n'es pas au courant ?
- De quoi donc ?
- Que j'importe des tissus et des épices et un tas d'autres choses.
- En Algérie ?
- Dans les deux sens... Je travaille sur les deux rives de la Méditerranée... Tu comprends donc que mon commerce est soumis à des transactions douanières et à des taxes... Seules des agences comme celle-ci me permettent de gagner du temps en s'occupant du transit et de toute la paperasse requise pour l'import-export. Et toi ? Je vois que tu bosses dans cette boîte... Depuis combien de temps es-tu là ?
- Environ une année....
- Tu veux dire que depuis notre rencontre en Turquie, tu n'as plus remis les pieds ni à Istanbul ni en Algérie ?
- Pas du tout...
Il sourit :
- Zéliha ! Tu es une femme indépendante. Je comprends tes motivations... Tu veux vivre à ta guise...Tu habites Marseille maintenant ?
- J'ai loué un petit appartement non loin du port... La ville n'est pas trop dépaysante, elle me fait penser à Alger.
- C'est un peu le cas pour moi.
- Comment vont Aziza et les enfants... ?
- Pas trop mal. Wahid grandit bien et Keltoume commence à faire ses premiers pas.
- Je suis heureuse de savoir que tout le monde va bien... Veux-tu un café Ziya ?
- Heu... Non... Je suis plutôt pressé d'en terminer avec les formalités douanières...
- Parfait. Je vais te mettre en relation avec le déclarant en douane.
Une fois ses papiers en règle, Ziya revint au bureau pour m'inviter à dîner. N'ayant rien prévu de particulier dans la soirée, j'acceptai sans rechigner cette sortie nocturne qui ne pouvait que me détendre.
Je me sentais revivre auprès de cet homme qui m'inspirait confiance et m'attirait. J'en eus honte... Je l'avoue... C'était le mari de ma propre cousine, et je ne voulais faire de mal ni à l'un ni à l'autre.
Après le dîner, Ziya m'emmène danser. Je ne rentrai chez moi qu'aux premières lueurs de l'aube.
J'étais épuisée, mais très heureuse. Je ne m'étais jamais sentie aussi légère dans les bras d'un homme comme ce soir-là. Ziya dansait bien. Il avait beaucoup de classe, et les femmes dans le restaurant n'avaient d'yeux que pour lui. J'étais l'élue... !
Ma gorge se noua à cette pensée. Non ! Je n'étais pas l'élue... J'étais juste une roue de secours... Ziya s'ennuyait loin de sa famille, et il avait trouvé en moi une bonne compagne pour se distraire. Ziya aimait sa femme... Je ne pouvais que le reconnaître et admirer son amour, tout en enviant Aziza pour sa chance. Je ne revis pas Ziya avant plusieurs mois. Mais j'étais confiante. Je savais maintenant qu'il avait recours aux services de notre agence pour dédouaner ses marchandises, donc j'avais des chances de le rencontrer encore.
Je pleurais des fois en repensant à lui. Je voulais le retrouver et lui dire que je l'aimais... Que j'aimerais qu'il partage mes sentiments. Mais les remords remontaient du fond de mon âme pour me torturer. Il était marié à ma cousine !
La famille serait éclaboussée par un scandale sans pareil si je m'amusais à le séduire. Je repense aux films en noir et blanc qui étaient projetés chaque week-end dans les cinémas de quartier, et qui attiraient un monde fou de par leur caractère mélodramatique. Souvent c'était une histoire qui ressemblait un peu à la mienne qui tenait les spectateurs en haleine durant toute la séance. Des femmes rêvaient d'un homme déjà lié à une autre, et espéraient le reconquérir par n'importe quel moyen... ! Il fut un temps où je trouvais ces femmes viles et sans scrupule. Mais maintenant c'était moi qui vivais une telle tragédie !
(À suivre) Y. H.
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