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"Mes enfants, ma vie..." 2e partie
Publié dans Liberté le 10 - 06 - 2014

Résumé : Ouacila avait deux garçons dont elle prenait soin comme de la prunelle de ses yeux. Elle travaillait dur pour qu'ils ne manquent de rien. Elle avait toujours les yeux sur eux. Son mari les appelait "tes oiseaux". Grâce à elle, ils réussiront leurs études et partiront même à l'étranger. Ils étaient la fierté de la famille, et elle, grâce à leurs succès, elle se sentait grandie...
Ouacila acceptait tout ce qui venait de son fils aîné. Elle n'avait pas eu la force de le contrarier, de peur de le perdre. Si elle lui avait confié ce qu'elle avait sur le cœur, il aurait pu décider de ne pas rentrer. Elle prépara la maison pour les accueillir. Elle confectionna des gâteaux, tout ce que Mohamed aimait. Elle voulait le gâter comme avant, quand il était petit. A ses yeux, ses "oiseaux" n'avaient pas grandi. Quelques semaines après, Ouacila et Ali sont au port à attendre leur arrivée. Mohamed avait déménagé, ramenant deux belles voitures neuves surchargées. Les retrouvailles furent célébrées chez des amis à Oran avant de rejoindre leur domicile composé d'une petite pièce et d'un salon qui sert de chambre aux parents. Ouacila profitera d'un moment où elle était seule avec Mohamed pour lui rappeler que cette Française devait respecter les rites islamiques. Ils devaient attendre trois mois avant de pouvoir faire lit ensemble.
- Si tu veux ma bénédiction, faites comme je vous dis !
- Maman, c'est ridicule ! Cela fait des mois et des mois qu'on vit comme mari et femme ! Je ne vois pas la différence entre Paris et ici !
- Mohamed, c'est notre religion !
- C'est ridicule ! Christiane va se sentir étrangère ! Allons-y doucement ! Nous nous aimons ! Je ne voudrais pas me séparer d'elle !
- Elle ne pourra jamais s'adapter à notre mentalité, notre mode de vie, à nos rites religieux...Son monde et le nôtre sont incompatibles !
La routine s'installait. Christiane n'avait aucune intimité, aucune amie à qui se confier ou chez qui aller. L'ambiance familiale se dégradait. Le temps lui semblait long.
Dans le quartier où ils avaient toujours vécu, Ouacila était citée comme exemple pour avoir su élever ses enfants et en faire des hommes. Sans compter qu'elle avait travaillé toute sa vie pour sa famille. Son mari, trop fier pour supporter des ordres venant d'un supérieur, travaillait chez des particuliers. La présence d'une belle-fille française fit le tour du quartier. Mohamed, occupé par la recherche d'un travail, ne s'en rendait pas compte. Un soir, il rentra et trouva Christiane en pleurs. Elle n'en pouvait plus. Il voulut éviter une nouvelle polémique entre les deux femmes de sa vie. Il s'approcha d'elle et tenta de la rassurer. Il ne chercha pas à comprendre le ou les motifs de sa peine.
- Christiane, ce passage ne durera pas longtemps, lui promit-il. L'avenir nous appartient... Tu dois sauver notre amour et patienter ! Pour l'instant, je n'ai pas assez d'argent pour acheter la maison de nos rêves ! Maman a bon cœur ! Tu dois juste la comprendre et positiver !
- Cette vie est insupportable ! Si tu veux tout savoir, alors ouvre bien les oreilles ! Je vais te résumer les faits de la journée, s'écrie-t-elle. Ta mère m'a emmenée dans un bain maure ! Elle ne m'a pas laissé le choix !
Elle m'a présentée... Les femmes ont touché mes cheveux et d'autres me caressaient comme si j'étais un animal domestique ! Tu te rends compte ?
Christiane était une grande blonde et très blanche de peau. Elle éclata en sanglots.
- Je n'en peux plus de cette vie !
Sur ce cri du cœur et compte tenu de l'exiguïté de l'espace du domicile, Ouacila avait tout entendu ! Elle les surprit ensurgissant dans leur "chambre"...
(À suivre) A. K.
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