Promenade de santé pour l’USMA

Coupe d’afrique

LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE : USMA 8 - AFSA 1
Trop faible l’adversaire !
Précédée pourtant d’une bonne réputation pour avoir au moins, au tour préliminaire, évincé la redoutable formation nigériane, Julius Berger, l’équipe burkinaise de l’AFSA n’a finalement pas pesé lourd face à l’USM Alger, hier, au stade de Bologhine.
Le score fleuve de huit à un en dit certainement long sur la supériorité du représentant algérien, qui s’est offert une véritable balade de santé face à un adversaire très limité sur le plan technique. Les Burkinabé, donnant plutôt l’impression en début de match de bien contenir les Algériens, ont fini par abdiquer dès la 19’ suite à un joli travail collectif, bien ponctué par le maître d’œuvre, le capitaine Dziri Billal.
Le jeu fluide et surtout rapide et alerte des Usmistes a fini par désarçonner l’adversaire, certes gêné énormément par la pelouse synthétique et glissante. Une minute plus tard, les gars de l’AFSA seront de nouveau surpris par une autre combinaison, très bien orchestrée par l’homme du match, le Malien de l’USMA, Diallo, qui servira sur un plateau d’argent le virevoltant Ammour. Le même Diallo reviendra à la charge à la 33’ pour ajouter un troisième but, devant des Burkinabé complètement dépassés. Il ne resta dès lors aux visiteurs qu’à resserrer les boulons à la pause-citron pour éviter un naufrage en seconde période d’autant plus que les Rouge et Noir paraissaient réellement au mesure de marquer quand ils le voulaient. Mais rien n’y fit, les Algériens corseront la note dès la reprise par l’intermédiaire de Dziri, auteur donc d’un doublé (46’). Dès lors, il ne restait plus qu’une seule équipe sur le terrain. Après une série de ratages, les Usmistes ajouteront un cinquième but, par l’entremise de l’omniprésent Diallo (62’), puis un sixième par le remplaçant Metref (80’)… un septième par Balbone qui jouait contre ses compatriotes (87’) et même un huitième par l’inévitable Diallo (88’). À l’arrivée, la note sera très salée pour les Burkinabé qui auront réussi tout de même à sauver l’honneur à la suite d’un joli tir de Konte Mamadou (64').
Il faudra certainement fouiner dans les annales de la Champion’s league d’Afrique et même dans ceux de la Coupe d’Afrique des clubs champions pour retrouver un score aussi large. C’est peut-être même un record. En tout état de cause, l’USMA est certainement déjà en huitièmes de finale, où les choses seront, à coup sûr, beaucoup plus compliquées. Le match retour aura lieu dans quinze jours à Ouagadougou.
S. B.
Fall, entraîneur de l’AFSA
“Il ne faut pas rêver�
Le coach sénégalais de l’AFSA Yennenga, Bamor Fall, l’ancien adjoint de Philippe Troussier, a estimé, à la fin du match, que les chances de son équipe de passer au prochain tour sont finies. “Je pense sincèrement qu’il ne faut pas rêver d’un possible renversement de situation dans quinze jours chez nous, à Ouagadougou.
L’écart de sept buts est insurmontable face à une grande équipe de l’USMA qui possède des joueurs de qualité relevée et un jeu très dangereux. Cependant, nous tenterons tout de même de remporter le match retour pour prouver que nous ne sommes pas aussi mauvais que cela… C’est pour nous une question de principe�, souligne-t-il. Et d’ajouter pour expliquer cette déconvenue : “L’état du terrain en gazon synthétique et de surcroît glissant nous a beaucoup gênés. Mes joueurs ont eu du mal à trouver leurs appuis sur le terrain, ce qui fait qu’ils ont subi. Je vous informe aussi que nous sommes venus à Alger amoindris par l’absence de plusieurs titulaires.�
Branci, entraîneur adjoint de l’USMA
“Il RESTE UN MATCH RETOUR�
Le coach adjoint de l’USMA, Boukhalfa Branci, qui s’exprimait, hier, devant la presse a indiqué que l’équipe a fait un grand pas vers la qualification au prochain tour, “mais il ne faut pas oublier qu’il y a un match retour à jouer�.
Pour Branci donc : “Nous allons vite oublier ce score certes avantageux et se concentrer sur nos prochains rendez-vous. Nous irons à Ouagadougou pour confirmer ce résultat en ayant à l’esprit qu’en football, rien n’est impossible. L’AFSA qui possède des qualités certaines, peut réagir, à nous de ne pas leur faciliter la tâche…�
En ce qui concerne l’évolution de son équipe, Branci a déclaré que “les joueurs ont eu le cœur à l’ouvrage en se concentrant sur leur jeu. Nous avons retrouvé cette efficacité qui nous a beaucoup manqué avec un système tactique équilibré dans les trois compartiment de jeu�.
S. B.