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Que reste-t-il de l’électorat islamiste ?
Djaballah n’a pas convaincu
Publié dans Liberté le 11 - 04 - 2004

Plus d’une décennie de terrorisme a forgé la conviction des algériens sur le danger meurtrier de l’islam politique.
Candidat du courant islamiste pur et dur, Abdallah Djaballah a obtenu un score dérisoire de 4,84%. Arrivé loin derrière le vainqueur Abdelaziz Bouteflika, il n’est même pas parvenu à s’imposer dans son fief. À Skikda où il compte le plus grand nombre de sympathisants, le chef d’El-Islah a essuyé une défaite cuisante dans cette wilaya, à peine 10,11% des suffrages exprimés contre 79, 83% pour Abdelaziz Bouteflika.
Dans certaines autres wilayas, notamment celles durement affectées par le terrorisme, les voix comptabilisées à sa faveur sont négligeables. Les souffrances endurées par les populations locales durant les années rouges ont pesé dans leur choix. Plus de place dans l’esprit des gens aux discours extrémistes et incendiaires des promoteurs d’une dawla islamia à l’instar de Djaballah.
Dans ces régions, l’électorat en quête de stabilité et de sécurité s’est montré beaucoup plus sensible au programme du président sortant. Lui attribuant le recul du terrorisme, des votants par milliers lui ont assuré une victoire écrasante. Sa campagne en faveur d’une réconciliation nationale, sans exclusive, a arrimé à sa cause, une autre catégorie de sympathisants appartenant à la base de l’ex-FIS.
Dans la conférence de presse qu’il a tenue, vendredi dernier, après la publication des résultats du scrutin, Ahmed Ouyahia a fait valoir la citoyenneté des anciens adeptes de Abassi Madani et de Ali Benhadj en précisant qu’ils ont le droit de voter et de choisir. Si la parenthèse du FIS est résolument fermée, a souligné le chef du gouvernement, les effectifs de cette formation ainsi que ses partisans sont partie intégrante de la société.
Une telle déclaration prône évidemment la réconciliation, si chère au président réélu. Elle suggère, par ailleurs, la réussite de la concorde civile qui a constitué motif à repentance pour nombre “d’égarés�. L’un d’eux, Madani Mezrag, en l’occurrence, a apporté sa caution à Bouteflika en appelant ses anciennes troupes à lui donner leurs voix.
Le chef de l’Ais (Armée islamique du salut) a été rejoint dans sa démarche par le représentant de l’ex-Fis à l’étranger, Rabah Kébir. Avec l’exfiltration de l’ancien numéro un du parti, Abassi Madani pour des raisons de soins, le président Bouteflika a nourri des soupçons quant à une stratégie de récupération de l’électorat de l’ex-FIS en suscitant un élan de sympathie en sa faveur. En avait-il vraiment besoin ? Le résultat médiocre obtenu par Djaballah, la régression du MSP — le mouvement de la société pour la paix de feu Mahfoud Nahnah— témoignent du déclin de l’islamisme dans notre pays. Plus de dix ans de terreur ont forgé la conviction des algériens. L’islam politique est un danger. En se prévalant d’une influence, Mezrag et consorts veulent simplement se remettre en selle.
S. L.


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