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Amara Benyounès
"Le retour aux années 70 n'est plus possible"
Publié dans Liberté le 06 - 10 - 2014

Le ministre du Commerce a appelé les opérateurs économiques publics et privés à prendre conscience des grandes potentialités de l'Algérie qui lui permettent de se connecter à l'économie mondiale.
"Le retour aux années 70 n'est plus possible. Nous ne pouvons pas protéger administrativement notre économie. Les seules protections que nous pouvons adopter sont celles qui sont liées aux normes et aux accréditations", a indiqué, jeudi, le ministre du Commerce, Amara Benyounès, lors du séminaire de lancement d'un jumelage relatif au renforcement des capacités opérationnelles de l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) en matière de commerce extérieur, organisé à la Safex aux Pins-Maritimes, à Alger, en présence des ambassadeurs de la Commission de l'Union européenne de France et d'Autriche, à Dar El-Djazaïr. Le ministre a ajouté qu'il a de plus en plus de mal à comprendre les gens qui ont peur de l'ouverture vers les marchés extérieurs, appelant les opérateurs économiques "à prendre conscience" que l'Algérie "est un grand pays". Amara Benyounès a averti que "les lois de l'économie sont implacables. Elles s'appliqueront au monde entier", estimant que "la compétitivité ne se mesure pas sur le marché national".
Le ministre a affirmé qu'il a "une très grande confiance" dans les opérateurs algériens, publics et privés. Ils sont capables, selon lui, de relever le défi des exportations. "Il faut passer aux actes et accompagner les entreprises qui veulent exporter, et cesser de rester au stade de slogan", a-t-il déclaré. Ce jumelage doit permettre à Algex de prendre en charge cette préoccupation. Le ministre du Commerce a expliqué que le jumelage, au profit d'Algex, intervient à un moment où les échanges extérieurs de l'Algérie durant l'année 2013 font ressortir une contraction de la balance commerciale.
L'excédent commercial, estimé à plus de 9 milliards de dollars, a connu une baisse de 11,5% par rapport à l'année 2012. Les hydrocarbures représentent un peu plus de 97% des exportations totales, laissant une place marginale aux exportations hors hydrocarbures. "La structure monoexportatrice de l'économie nationale et la faiblesse structurelle des exportations hors hydrocarbures affectent sensiblement la compétitivité externe de l'économie algérienne", reconnaît M. Benyounès, ajoutant que "pour que la position concurrentielle des entreprises algériennes puisse s'améliorer, un environnement propice aux affaires doit se développer et le rôle d'Algex en tant qu'instrument de mise en œuvre des politiques publiques en matière de promotion des exportations est primordial". Le projet de jumelage au profit d'Algex s'inscrit dans une stratégie de diversification de l'économie algérienne et de développement des exportations hors hydrocarbures afin de pallier la faiblesse structurelle d'une économie monoexportatrice. Il intervient, a précisé le ministre, "dans un contexte de mise en œuvre de l'Accord d'association avec l'Union européenne, d'ouverture de nouveaux marchés dans la Grande zone arabe de libre-échange (Gzale) et de densification du rythme de négociations pour l'adhésion de l'Algérie à l'OMC". La nécessité pour l'Algérie de disposer d'un outil performant d'appui aux PME à l'international est donc plus que prioritaire pour M. Benyounès.
Le projet de jumelage en appui à Algex est en droite ligne avec la priorité accordée dans la feuille de route à la mise en œuvre de la politique de diversification économique et d'appui aux entreprises algériennes dans le contexte de leur ouverture à la concurrence, afin de leur permettre de se positionner avantageusement sur les marchés extérieurs et la facilitation du commerce des biens et services dans le cadre de la mise en place d'une zone de libre-échange équilibrée. Le jumelage a pour objet de renforcer la capacité d'Algex dans toutes les dimensions de ses missions classiques (capacité de conseil au profit des autorités publiques et des opérateurs économiques, capacité d'action au profit des entreprises). Il a aussi pour objet de développer la fonction de veille stratégique (intelligence économique) qui est encore embryonnaire. Le besoin majeur d'Algex est d'abord d'élargir ses domaines classiques de compétence technique avec la maîtrise de nouveaux outils d'analyse. Il s'agit, ensuite, de renforcer l'efficacité de son accompagnement des entreprises à l'international, en tenant compte de pratiques qui ont obtenu du succès dans les pays de l'UE. Enfin, il s'agit de disposer d'une organisation pertinente et de méthodes éprouvées pour mettre en œuvre une fonction "d'intelligence économique" au sein de l'Agence. L'impact final attendu du jumelage ne touchera pas seulement le groupe cible des bénéficiaires actuels des services d'Algex. Le jumelage est, en effet, placé dans la perspective réaliste d'une augmentation graduelle et ininterrompue des entreprises algériennes qui, seules ou en partenariat national ou international, vont développer des contacts commerciaux à l'étranger.
Certains de ces contacts se traduiront inéluctablement par la création ou le développement de courants d'échange à l'exportation. "Nous espérons, au terme de ce projet, voir Algex dotée de l'ensemble des moyens techniques et méthodologiques qui lui permettraient de se hisser au rang des organismes similaires au niveau régional, que ce soit en matière de qualité des services fournis aux entreprises ou dans leur accompagnement à l'international", a souligné le ministre. Le président de l'Association nationale des exportateurs algériens, tout en saluant l'initiative, appelle au règlement "des problèmes internes".
"Nous avons beaucoup d'obstacles", a-t-il indiqué, revendiquant "la dépénalisation de l'acte d'exporter". Ali Bey Nasri a profité de l'occasion pour dénoncer, une nouvelle fois, le caractère "déséquilibré de l'Accord d'association avec l'Union européenne", signalant que les Européens appliquent des droits additionnels de 120% sur certains
produits.
M. R.


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