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Abderrezak Makri, président du MSP, l'a déclaré hier
"Rien ne va plus au sommet de l'Etat"
Publié dans Liberté le 23 - 10 - 2014

La sortie des policiers dans la rue et la crise qui persiste encore à Ghardaïa constituent, aux yeux du président du MSP, des preuves qu'"un conflit couve au sommet de l'Etat".
Le président du MSP, Abderrezak Makri, a brossé, hier, un tableau peu reluisant sur la situation du pays, lors d'une conférence de presse au siège de son parti, à Alger. Au volet politique, le leader du MSP a, d'abord, réitéré la position de son parti quant au dernier mouvement de protestation mené par des éléments de la Sûreté nationale :
"Je tiens à vous rappeler que la direction de notre parti s'est déjà exprimée sur ce mouvement de protestation à travers deux déclarations rendues publiques. La sortie des policiers dans la rue suivie d'un sit-in devant la première institution du pays suscite plusieurs lectures. Notre parti se solidarise, par principe, avec tout Algérien qui revendique ses droits légitimes." Se voulant plus explicite, M. Makri estimera que "cette contestation des policiers, qui reste une première, signifie tout simplement que rien ne va plus au sommet de l'Etat". Sur sa lancée, le président du MSP ne manquera pas de tirer à boulets rouges sur la politique du gouvernement quant à la gestion de la crise de Ghardaïa. Pour lui, cette crise a sérieusement ébranlé la vallée de M'zab dans ses fondements.
Cette crise constitue un autre indicateur qui corrobore la thèse qu'un conflit couve au sommet de l'Etat. "La population de la vallée du M'zab est prise en otage par le gouvernement qui persiste dans sa politique d'échec. Le conflit a atteint un point de non-retour.
Une purification ethnique n'est pas exclue", lâchera, sans ambages, Abderrezak Makri, avant de rappeler que "les deux communautés, les Ibadites et les Malékites, ont toujours cohabité par le passé, sans aucun problème". Avant de clore le volet politique, le conférencier rappellera que sa formation continue d'œuvrer avec les membres de la CNLTD. Tout en se réclamant de l'opposition, il annoncera une rencontre prévue, aujourd'hui jeudi, avec la direction du FFS, et ce, dans le cadre des démarches de ce dernier qui envisage de réunir prochainement une "conférence nationale du consensus".
Abrogation du 87 bis : "Un mensonge flagrant"
Au sujet de la situation économique du pays, M. Makri ne mâchera pas ses mots quand il abordera la chute "inattendue" des cours du pétrole : "La chute brutale des cours du pétrole et la baisse de la production nationale constituent de véritables dangers qui guettent le pays. On craint vraiment pour l'avenir de l'Algérie en raison des problèmes de gouvernance et de la corruption qui a rongé tous les secteurs." En guise d'arguments, le président du MSP fera remarquer qu'"il est impensable de bâtir une économie uniquement sur le pétrole, alors que les leviers du marché international sont entre les mains de l'Arabie saoudite et des Etats-Unis". "Le cours du baril a atteint les 87 ou 88 dollars, alors qu'il y a quelques années, le gouvernement prévoyait qu'il ne descendra pas en dessous des 100 dollars. Aujourd'hui, nous sommes en droit de demander des comptes au gouvernement qui n'a pas prévu cette baisse des prix", ajoute M. Makri, qui signalera, sur sa lancée, que même la production nationale du pétrole a connu une baisse de 6%. "Ce qui induira, du coup, une baisse des recettes pétrolières. Selon les chiffres officiels fournis par les autorités compétentes, les revenus du pétrole entre l'année 2013 jusqu'à septembre 2014 ont baissé de 1%. Et le Fonds de régulation connaîtra, pour sa part, une diminution de 2%", lancera-t-il. Et de poursuivre : "Au moment où les recettes pétrolières sont en baisse, le gouvernement ne se gêne pas pour augmenter les budgets consacrés à l'importation. Entre 2008 et 2014, les importations ont augmenté de 52,27%. Et ce sont les produits de consommation qui se sont taillé la part du lion, alors que l'importation des équipements a baissé de 79% durant la même période."
Plus loin, l'intervenant reviendra sur les débats suscités après l'annonce, en grande pompe, de l'abrogation de l'article 87 bis. "L'abrogation de l'article
87 bis est un mensonge flagrant. Ils ont abrogé l'article en question, mais ils ont laissé l'article 87 tel quel, qui ne donne aucune indication sur la définition du salaire. Ils ont laissé au gouvernement le soin de définir le salaire par voie réglementaire", conclura-t-il.


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