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Comment Washington dope le baril
Flambée des cours du brut et guerre en Irak
Publié dans Liberté le 09 - 05 - 2004

L’envolée graduelle des prix du pétrole serait provoquée par Washington, dans le but de renflouer les caisses des monarchies du Golfe, pour les convaincre de financer l’effort de guerre américain en Irak.
C’est l’hypothèse avancée par certains analystes de la crise irakienne. Cette idée est loin d’être fortuite. Mieux, il existe même des arguments la confortant. Accusant un déficit budgétaire dépassant les 400 milliards de dollars, avec l’arrivée de George Walker Bush au pouvoir, les États-Unis éprouvent toutes les peines du monde à supporter les dépenses occasionnées au Trésor US par la guerre en Irak.
L’on se rappelle encore des difficultés rencontrées par la Maison-Blanche pour convaincre les membres du Congrès à voter les 70 milliards de dollars jugés nécessaires pour financer la présence militaire américaine et de la coalition en Irak et en Afghanistan.
Et dire qu’à l’époque, les données étaient favorables à Bush, alors en position de force grâce au considérable soutien populaire dont il jouissait. Les choses ont changé maintenant, en mal, pour le locataire du bureau Ovale. Afin de trouver une issue honorable, il n’avait d’autres choix que de se tourner vers les monarchies du Golfe pour l’aider à supporter l’effort de guerre, comme elles l’avaient déjà fait avec son père lors de la première guerre contre le régime de Saddam Hussein en janvier 1991. Mais cette fois-ci, la réponse a été négative, parce que les rois et émirs, échaudés par les dettes occasionnées par la précédente expérience, qui ont considérablement grevé leurs budgets, se sont montrés beaucoup plus récalcitrants cette fois-ci. Il fallait alors trouver le moyen de les convaincre.
Ce n’était pas tellement difficile à trouver pour les stratèges économiques du département d’État US.
L’astuce consistait à provoquer une augmentation assez importante des cours des hydrocarbures pendant une durée limitée, qui permettrait de renflouer suffisamment les caisses de ces monarchies et qui ne pénaliserait pas trop les États-Unis, pays producteur. Au contraire, c’est la rivale Europe qui dépend énormément de l’or noir, qui en sera la plus affectée. L’Amérique aura réalisé d’une pierre deux coups.
D’un côté, elle s’assure le soutien financier des pays du Golfe et de l’autre, elle provoque une crise économique sur le Vieux Continent.
Il y a lieu de relever que d’habitude, dès que les prix commencent à flirter avec les 30 dollars, Washington s’alarme et menace de représailles l’Opep et tous les pays producteurs de pétrole, ce qui n’est guère le cas aujourd’hui. Les protestations américaines sont tellement faibles qu’on est amené à s’interroger sur ce silence inhabituel dans ce genre de situation.
En effet, tout indique que cette hausse des prix est artificielle, à commencer par la période où elle se produit.
Habituellement, c’est en hiver ou à l’approche de cette rude saison, que l’on constate une augmentation des cours.
Cette fois-ci, c’est l’inverse qui se produit avec l’envolée des cours à la fin de l’hiver, alors qu’ils étaient censés baisser en raison de la réduction de la consommation des ménages américains.
En somme, la thèse d’une flambée artificielle des cours, est fort plausible d’autant plus que les stocks stratégiques américains n’ont pas assez baissé pour provoquer une demande supplémentaire à même de perturber les marchés du pétrole.
K. A.


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