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UA : un Conseil de sécurité africain !
Publié dans Liberté le 26 - 05 - 2004

L’Union africaine (UA) a, depuis hier, son propre Conseil de sécurité. L’UA qui, depuis 2002, a pris le relais de l’OUA, jurant ne plus être le syndicat de chefs d’État africains, ambitionne d’assurer, elle-même, la paix dans un continent à la traîne sur l’échiquier mondial, dans tous les domaines, et complètement fragilisé par de multiples tensions, conflits et guerres d’un autre âge.
Le Conseil de paix et de sécurité (CPS), calqué sur le modèle du Conseil de sécurité des Nations unies, risque néanmoins de n’être qu’un organe virtuel. Au plan symbolique, son installation s’est faite en catimini, bien que coïncidant avec la journée de l’Afrique. Moins de dix chefs d’État, sur la cinquantaine que compte l’UA, ont assisté à la cérémonie. Ce qui en dit long sur l’efficacité de ce conseil. En outre, empêtrée dans des problèmes de trésorerie, l’UA ne pourra pas faire face aux dépenses que nécessite l’établissement de la paix en Afrique. Pour l’an dernier, l’UA n’a pu ramasser que 6,2 millions de dollars pour ses opérations de paix ! Les missions onusiennes dans le continent ont coûté pour la même époque 2,5 milliards.
À moins que l’UA se contente de gérer des opérations mandatées par l’Onu, les États-Unis et la France. Le CPS a la responsabilité de mandater le déploiement de forces d'appui à la paix dans les États où des accords de paix ont été signés. Il peut aussi recommander le déploiement dans les pays membres d'une force militaire dans trois cas : génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Les chefs d’État africains joueront-ils le jeu ? C’est à voir. Les résolutions interpellant ceux parmi eux qui ont mis en danger la paix, sont toujours restées lettre morte. Au refus des autorités incriminées, il faut également prendre en compte les ingérences de voisins de lieux de conflits et les manipulations de puissances extra-africaines pour qui le continent n’est pas pauvre qu’il en a l’air. Chaque tension africaine cache des intérêts de matières premières : pétrole, diamants, or et pierres précieuses et, dernier enjeu, les métaux de demain.
Le risque d’appréhender le CPS comme une ingérence est réel, d’autant que pour des chefs d’État africains, le recours à des explications basées sur la souveraineté est une règle immuable.
Le CPS va être rapidement saisi de nombreux dossiers, puisqu'une dizaine de pays africains sont en guerre, les plus urgents étant la Côte-d’Ivoire, le Soudan et la Somalie. Depuis sa création, l'UA a mené deux opérations d'ordre sécuritaire, au Burundi et aux Comores. Elle a été chargée en avril dernier de diriger la commission de cessez-le-feu au Darfour (Soudan), qui n'a toujours pas été mise en place.
D'ici à 2010, l’UA devra être dotée d'une force de 15 000 hommes qui resteront stationnés dans leurs pays respectifs mais seront mobilisables à tout moment.
D. B


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