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Les "expats" au secours des chantiers de la capitale
Environ 15 000 permis de travail délivrés à Alger
Publié dans Liberté le 05 - 02 - 2015

Ces expatriés sont engagés dans les projets, la mosquée El-Djazaïr, la raffinerie et les stades de Baraki et de Douéra, ainsi que la nouvelle résidence d'état et les programmes de logement.
Les locaux de la direction de l'emploi dans la wilaya d'Alger ne désemplissent pas des représentants des sociétés étrangères retenues dans des projets de réalisation. Ils viennent souvent, soit pour se renseigner, obtenir un accord de principe de recrutement, compléter un nouveau dossier ou carrément renouveler l'autorisation de travail pour un "expat". Par définition, tout étranger appelé à exercer une activité salariée en Algérie doit disposer d'un permis de travail octroyé par les services compétents. Mais l'octroi de ce sésame pour un expatrié est tributaire de la formation de la main-d'œuvre nationale.
Notre interlocuteur précisera à ce titre que l'autorisation n'est délivrée qu'après s'être assuré avec les services de l'Agence nationale de l'emploi que le poste de travail que la société étrangère propose d'affecter ne peut pas être pourvu par un travailleur national. Autrement dit, l'accord de principe ne sera donné à une compagnie étrangère d'"importer" un ouvrier, qu'après avoir vérifié avec l'Anem l'inexistence de main-d'œuvre locale pour une telle spécialité. La législation algérienne régissant le recrutement des ressortissants étrangers est, dit-on, intransigeante à ce sujet. Le recrutement des expatriés est régi par la loi 81-10 du 11 juillet 1981 relative aux conditions d'emploi des travailleurs étrangers, et aussi par le décret n° 82-510 du 25 décembre 1982 fixant les modalités d'attribution du permis de travail et de l'autorisation de travail temporaire. Néanmoins, nul ne peut démentir que la main-d'œuvre étrangère est en nette progression ces dernières années, aussi bien dans la capitale que dans d'autres régions du pays. Cet accroissement de travailleurs expatriés est justifié, au vu des programmes de développement mis en œuvre par les pouvoirs publics. Lesquels programmes exigent de la main-d'œuvre qualifiée pour la concrétisation de ces plans de développement. Et c'est là où se situe la pierre d'achoppement. Le système de formation professionnelle national ne produit pas suffisamment de main-d'œuvre confirmée sur le marché national de l'emploi, pour ne pas dire qu'il ne répond plus à la demande de doter nos chantiers en main-d'œuvre qualifiée. Les nationaux qualifiés dans les métiers du bâtiment et autres sont rares, voire introuvables. Les métiers demandés sur les grands chantiers de la capitale doivent répondre aux profils de coffreurs, maçons, ferrailleurs, carreleurs, électriciens, plombiers, techniciens en finition, marbriers.
Pénurie de main-d'œuvre locale
Les métiers du bâtiment ne séduisent plus nos jeunes. Ils préfèrent "garder" ou "gérer" les parkings sauvages plutôt que de prétendre à un métier d'avenir. Et dire qu'un nombre appréciable de projets sont en cours de réalisation ou seront prochainement lancés dans la capitale. L'on citera pêle-mêle le projet de la grande mosquée El-Djazair, la raffinerie de Baraki, les stades de Baraki et de Douéra, ou encore les travaux de confortement du stade olympique du 5-Juillet, la nouvelle résidence d'Etat, et aussi le programme national de logement. Notre interlocuteur a tenu à préciser que les dossiers des ressortissants étrangers aboutissent dans le cas où le poste recherché est indisponible sur le marché du travail national. "S'il existe un ouvrier algérien qualifié pour le poste demandé, la préférence nationale ira donc au national. En règle générale, l'expatrié est engagé dans le cas où la spécialité sollicitée est indisponible sur le marché. Autrement dit, la main-d'œuvre algérienne reste prioritaire."
Pour rappel, la procédure d'obtention du permis de travail doit satisfaire à quatre étapes. L'entreprise étrangère se doit d'obtenir d'abord l'accord de principe ou l'autorisation provisoire de travail, pour ensuite se faire délivrer le visa de travail par nos représentations diplomatiques qui aboutira au final à l'obtention du permis de travail. Le contrôle des dossiers se fait en amont via nos ambassades qui avalisent ainsi les demandes après l'acceptation de dossier de visa de travail. Ce qui explique la coordination sans faille entre les départements ministériels du travail et des affaires étrangères.
Le permis de travail est conditionné par le visa de travail.
Ce visa est tributaire du quitus des autorités du ministère du Travail. A retenir que la validité du permis de travail ne saurait excéder deux années, mais à charge pour son titulaire de le proroger en présentant un avenant de prolongation de délais de réalisation. Abordant la question de l'instruction et le traitement des dossiers des demandeurs de visa de travail, M. Boudiaf a indiqué que l'Algérie traite les dossiers des expatriés selon le principe de réciprocité. L'Algérie exige la certification du dossier de l'équivalence (traduit et conforme).
A titre d'exemple, la procédure exige que le dossier fourni par une compagnie britannique soit traduit en langue nationale ou en français avec l'équivalence des diplômes. Au-delà de la pénurie de main-d'œuvre qualifiée, il ne faut pas perdre de vue que l'arrivée de ces étrangers sur le marché national de l'emploi contribue d'une manière ou d'une autre au transfert de technologie dans un domaine précis. Le directeur de l'emploi indiquera qu'environ 15 000 permis de travail ont été délivrés jusque-là par ses services.
En terme de nombre sur le marché de travail d'Alger, les Chinois viennent en tête, suivis des égyptiens qui excellent dans la technologie de soudage, et des indiens qui ferment la marche. Les Européens, Français ou Britanniques ou autres, sont engagés dans l'industrie du médicament. L'effectif d'une entreprise étrangère est principalement composé des spécialités dites technique, soit 80%, et les 20% restants sont engagés dans l'administration et la logistique. Des cas de refus de demandes de permis de travail sont signalés au niveau de la direction de l'Emploi. "Nos services ont opposé à maintes reprises des refus pour, entre autres, non respect de procédure, non respect de l'accord de principe (on déclare des ingénieurs, on ramène de simples techniciens", a conclu Boudiaf Mohamed Cherif Eddine.
H.H.


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