Les cheminots de la région d'Alger, rentrent en grève illimitée à partir de ce soir, à minuit. «Aucun train ne sifflera demain dimanche», affirme Abdelhak Boumansour, chef de la section syndicale des cheminots d'Alger. Ainsi, et trois mois après la grève nationale, en mars dernier, les travailleurs de la société nationale du transport ferroviaire reviennent à la charge pour revendiquer à nouveau, selon toujours Abdelhak Boumansour «la révision du tableau des filières qui définit l'évolution de carrière». Pour rappel, la direction de la SNTF s'était engagée à réviser le tableau des filières en question, en mars dernier, mais l'absence d'un partenaire social légal empêche pour l'instant la signature d'un accord. La section syndicale de la fédération des cheminots (UGTA), étant gelée depuis janvier 2015, ce secteur névralgique reste visiblement otage de conflits syndicaux. C'est aussi l'une des raisons qui ont poussé au débrayage à partir de ce soir à minuit, puisque Abdelhak Boumansour, dénonce «une réunion tenue ce mercredi 10 juin, entre le ministre des transports, le DG de la SNTF et des syndicalistes non représentatifs». Mehdi Mehenni (Liberte-algerie.com)