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Dans la pure tradition ancestrale
Beni Snous à Tlemcen fête le jour de l'an berbère
Publié dans Liberté le 11 - 01 - 2016

Les habitants de cette contrée berbère n'ont pas rompu avec la pure tradition de Yennayer qu'ils perpétuent en transmettant ce legs culturel ancestral aux générations montantes.
Toute la région de Béni Snous, à 45 km au sud de Tlemcen, avec ses villages de Tafesra, Béni Achir, Ouled Moussa, Sidi-Larbi, est à l'heure de Yennayer 2966, avec ses trois jours de fête marquée par le fameux carnaval nocturne de "Ayred" (qui signifie lion en tamazight).
Cet évènement symbolise le défilé des jeunes avec des figurines d'animaux, passant de maison en maison, au rythme endiablé d'instruments à percussion, pour recueillir victuailles et autres produits qui seront par la suite distribués aux familles nécessiteuses.
Au cas où la porte demeurerait
close, les manifestants entonnent "la jarre est cassée et la maîtresse de maison est répudiée". Un amas de pierres est déposé au seuil de la maison pour indiquer que les occupants n'ont pas répondu à l'appel à la générosité.
Il faut dire que les habitants de cette contrée berbère n'ont pas rompu avec la pure tradition de Yennayer qu'ils perpétuent en transmettant ce legs culturel ancestral aux générations montantes. Il y a assurément une dialectique entre Yennayer et "Ayred" commémorés avec ferveur.
Parmi les hypothèses avancées sur l'origine du carnaval "Ayred", celle de l'historien Mohamed Saridj se rapproche le plus de la réalité. L'auteur de l'étude anthropologique "La verveine fanée" souligne que cette fête est commémorée pour marquer la victoire du roi Chahnak sur le roi Juba 1er de Maurétanie, expliquant que c'est à partir de ces guerres qu'a pris forme le carnaval en question, perpétué chaque premier jour de la nouvelle année berbère.
Ali Abdoun, dramaturge, originaire de Béni Snous, explique pour sa part "qu'il y a dans cet environnement festif, le phénomène des masques qui prédomine, avec les comédiens principaux qui sont le lion, la lionne surtout, les lionceaux, le ‘moquadem' qui dirige le jeu, mais on revient à chaque fois à la représentation des costumes". Il ajoute "qu'à un certain moment, la lionne chute car enceinte, signe de fécondité et de nouvelle année agraire qui signifie que la terre nourricière renoue avec les cycles de l'abondance. Le lion intervient en force pour la secourir et le spectacle en plein air continue, rythmé par les chants, danses et la percussion des bendirs et tbals".
Yennayer, c'est aussi la bonne table garnie symbolisant le partage et la redistribution, avec les mets particuliers comme le berkoukès, les beignets, les crêpes et les fruits secs.
B. A.


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