Le régulateur français va surveiller la qualité de couverture mobile en milieu rural Le régulateur français des télécoms, Arcep, lance son premier observatoire pour le suivi des déploiements des opérateurs mobiles dans les zones faiblement peuplées. Le but de cet observatoire trimestriel est de faire la lumière sur l'état des déploiements des opérateurs mobiles par rapport à leurs obligations de déploiement 2G, 3G et 4G dans les zones faiblement peuplées. L'observatoire de l'Arcep fournira un rapport d'état sur une série d'obligations auxquelles les opérateurs sont soumis, et qui ont été mis en place soit par le programme dirigé par le gouvernement pour assurer une couverture 2G et 3G dans les centres urbains, ou liées aux licences des fréquences des opérateurs qui ont plusieurs échéances à venir. Les données publiées sont basées sur les déclarations des opérateurs que vérifiera l'Arcep par le biais des tests réguliers sur le terrain. Les opérateurs sont tenus de fournir – au moyen d'une infrastructure réseau partagée, partiellement financée par le gouvernement – une couverture de base dans un certain nombre de centres urbains que l'Etat a identifiés comme étant entièrement privés de services mobiles. Un nouveau recensement des centres urbains non couverts, qui a été mené en 2015, montre que plus de 250 centres urbains supplémentaires ont été identifiés et seront ajoutés au programme qui a débuté en 2003. Les opérateurs se sont déjà engagés à fournir pour près de 3600 centres-villes avec au moins une couverture 2G d'ici le 31 décembre 2016, et une couverture 3G d'ici le 30 juin 2017. Pour les déploiements 4G, les obligations de couverture que l'Arcep a imposé aux opérateurs lors de l'octroi des licences visent à assurer une couverture plus large que les objectifs fixés par le programme centre-ville : plus de 22 500 communes rurales, qui représentent 18% de la population, mais 63% de la superficie du pays, constituent cette "zone peu peuplée", appelée "zone de déploiement prioritaire". Facebook Messenger, WhatsApp et Gmail vident vos plans data mobile Une étude sur l'utilisation d'applications mobiles, menée sur des millions d'utilisateurs d'Opera Max, montre qu'en moyenne, plus de 30% de toutes les données sont consommées en arrière-plan. Facebook Messenger et Gmail sont les applications les plus gourmandes en données, avec 73% de leur consommation totale de données qui se déroule en arrière-plan. Google Drive et WhatsApp ont des taux supérieurs à 50% d'utilisation des données en arrière-plan. Les données en arrière-plan c'est tout le trafic internet qui se passe quand vous n'utilisez une application, comme la synchronisation d'emails, les annonces de pré-chargement, les mises à jour des applications de news et autres. "La plupart des applications sont faites pour donner une grande expérience utilisateur, et non pas d'économiser les données. Si vous laissez l'utilisation des données en arrière-plan, c'est comme si vous jetez 1 $ sur chaque 3 $ que vous consommez sur votre plan de données mobiles", explique Sergey Lossev, le directeur produit chez Opera Software. "La plupart des utilisateurs mobiles ne sont pas au courant de cette fuite des données qu'ils n'ont pas autorisée, mais ne savent pas comment l'arrêter. Voilà pourquoi, aujourd'hui, nous présentons des alertes intelligentes dans Opera Max pour aider à gérer l'utilisation des données en arrière-plan, ainsi que des conseils utiles sur la façon d'empêcher les applications de dévorer vos données", poursuit Lossev.