À la suite des récentes déclarations du ministre de l'Energie, Salah Khebri, sur la nécessité de capter les investissements privés, les lignes semblent bouger après une période de flottements et d'incertitudes. Tous les experts ont souligné le non-sens de confier à Sonelgaz la réalisation de la totalité de ce programme. Il a donc fallu attendre que les inquiétudes viennent de l'intérieur (les déclarations du DG de Sonegaz en particulier). La conférence sur les énergies renouvelables avec la participation d'un panel d'experts algériens et allemands organisée, le 13 avril à Alger, par la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie (AHK Algérie), en coopération avec l'institution Renewables Academy (Renac) AG a abordé plusieurs questions comme l'accès au foncier pour l'installation des équipements et des panneaux photovoltaïques, le financement des projets, le recyclage des modules après une durée de vie de 20 ans... M. Chahar Boulakhras, Pdg de l'entreprise de l'électricité et énergies renouvelables SKTM (filiale de Sonelgaz) annonce que l'Algérie va lancer un appel à l'investissement international pour la répartition des zones choisies pour la phase d'industrialisation du programme des énergies renouvelables. Il a indiqué que le financement, maintes fois présenté comme principal défi de la transition énergétique, ne va pas incomber à l'Etat. Selon le site économique Maghreb Emergent, une source au ministère de l'Energie ayant requis l'anonymat, nous a annoncé qu'"un appel à l'investissement international pour répartir les lots de production propre est en cours de préparation, et sera lancé prochainement". L'Algérie prévoit de répartir les zones (21 zones sont identifiées pour un périmètre de 10 km2 chacune) sur les investisseurs étrangers, ajoute la même source. R. S.