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127e partie
Entre le marteau et l'enclume
Publié dans Liberté le 22 - 08 - 2016

Résumé : Taos rencontre le jeune M'hamed alors qu'elle revenait du marché. Un peu gêné, le jeune homme lui propose de porter son panier. Elle lui parle alors de Hakim, puis de Meriem. Confus, M'hamed lui avoue qu'il avait découvert une certaine vérité au sujet de cette dernière. Quelle vérité ?
Taos attendait sa réponse et ne semblait pas près de reprendre son chemin.
-Alors ? Dis-moi ce que tu as découvert au sujet de ma belle-fille.
-Je ne sais pas si l'endroit est propice à une conversation aussi sérieuse. Nous sommes dans la rue.
Taos fronce les sourcils :
-Tu veux dire que ce que tu vas me révéler est de haute importance ?
Il hoche la tête :
-Oui khalti Taos. J'aimerais justement m'ouvrir à toi et te confier ce qui me torture tant depuis des semaines.
Taos hésite une seconde, puis propose
- Cela m'a l'air bien sérieux, mon fils. De ce fait, je te propose de m'accompagner à la maison.
M'hamed ouvre de grands yeux :
- À la maison ? Mais... Et les autres ?
-Les enfants sont à l'école, et mon fils et ma belle-fille sont au boulot. Ils ne vont pas rentrer avant la mi-journée. Nous avons au moins trois heures devant nous pour discuter. Cela te va ?
Il hésite encore, puis acquiesce :
-C'est parfait, je t'accompagne. Ai-je un autre choix ?
Ils contournèrent un jardin et traversèrent la rue, avant d'entrer dans un immeuble. Taos précède le jeune homme pour monter jusqu'au deuxième étage et ouvrir la porte de l'appartement de son fils. Elle s'efface ensuite et fait signe à M'hamed d'entrer et de déposer le panier à provisions dans la cuisine. Il s'exécute. Elle l'invite alors à prendre place devant la table et met une cafetière sur le feu avant de revenir vers lui :
-Tu veux bien partager un petit café avec moi, n'est-ce pas ?
-Avec plaisir.
-Ensuite, je vais m'occuper du déjeuner, mais cela ne t'empêchera pas de te confier à moi en toute sincérité.
Elle dépose deux petites tasses et une sucrière et retire la cafetière du feu. Elle sert le jeune homme, puis s'assoit en face de lui pour siroter son breuvage :
-Alors M'hamed, mon fils, veux-tu entamer ton récit ?
-Oui, khalti Taos. Je vais tout te raconter.
Il toussote et entame :
-J'ai découvert ces derniers temps que Meriem est ma vraie mère.
Il avait lancé sa phrase tout de go comme pour impressionner la vieille dame. Puis remarquant qu'elle avait gardé son calme, il poursuit :
-Un jour, alors que je me trouvais à la maison, j'ai surpris une conversation entre mes parents. J'étais dans la cour en train de réparer mon vélo, et ils ne m'avaient pas vu. Yamina parlait de moi en termes élogieux. Elle montrait sa fierté de m'avoir dans la famille. Mon père, Tahar, avait alors rétorqué qu'ils avaient eu de la chance au moment, où je venais au monde, de m'avoir récupéré. Que c'est grâce à moi qu'ils avaient sauvé la face devant le reste de la famille. Je n'avais pas bien compris de quoi il pouvait s'agir, mais, ma curiosité piquée à vif, je me suis rapproché de la fenêtre de la cuisine restée ouverte pour en apprendre davantage. À ce moment précis, ma mère Yamina avait lancé d'une voix assez forte que si Meriem pouvait savoir que son fils était encore vivant et allait à l'université, elle en aurait aussi été bien fière. Mais au début, je ne connaissais rien de cette Meriem. Cependant, le terme "son fils" n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Alors j'ai tenté d'en savoir plus. Chaque soir, après le dîner, mes parents aimaient prendre un bol d'air dans la cour. Ce jour-là, j'ai fait semblant de monter dans ma chambre, mais je redescendis immédiatement pour surprendre une autre conversation à mon sujet. Mon père faisait des plans pour moi et mes deux jeunes frères. Il parlait de legs et d'héritage. Ma mère voulait qu'il soit équitable, mais il lui avait rétorqué qu'après tout, moi je n'étais pas de leur sang.
(À suivre) Y. H.


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