Le wali de Skikda M. Faouzi Benhassine a donné samedi, le coup d'envoi de l'opération de réhabilitation du vieux bâti de la ville de Skikda. Cette première phase n'a concerné que les anciennes habitations du tissu urbain de la principale artère du centre ville de Skikda, l'avenue Didouche-Mourad qui comprend 604 logements au niveau de 127 immeubles menaçant ruine. Les travaux de réhabilitation ont commencé au niveau du lot 14 qui comprend 19 logements et 16 locaux commerciaux. Le wali fera savoir au niveau de ce site que cette mission a été attribuée à une entreprise nationale locale qui a commencé les travaux à partir du site du Quartier napolitain tout en révélant l'évacuation des occupants de ces immeubles vers des logements neufs dans des quotas qui seront distribués prochainement. Pour rappel, ce projet qui est considéré comme l'un des plus importants jamais réalisés dans la ville de Skikda comprend l'étude et la réalisation de 24 lots au niveau du Quartier napolitain, les Arcades et la Souika pour une enveloppe financière de 1500 000 000,00 DA. Les travaux ont été lancés après la réalisation de l'étude confiée à un groupe algéro-espagnol qui sont le CTE (Contrôle technique de l'Est) et le bureau d'étude espagnol Aquidos pour un montant de 425 564 511,40 DA. Cette étude comprend des travaux d'urgence provisoires qui englobent le périmètre de sécurité dont celle des citoyens et des biens du danger de démolition de certaines habitations et les travaux de réhabilitation. Ces travaux permettront de réhabiliter les anciennes bâtisses qui menacent ruine et la préservation du style architectural originel de cet ancien tissu urbain qui donne un look attrayant à cette ville. L'opération de réhabilitation de l'ancien tissu urbain menaçant ruine du centre ville de Skikda a longtemps traîné vu la complexité de la situation de par la vulnérabilité de certains immeubles. Il ne se passe pas une année sans voir des effondrements partiels d'immeubles particulièrement au niveau du Quartier napolitain dit Houmet Ettalyane, alors que certaines parties des Arcades de la principale artère de la ville sont provisoirement soutenues par des pylônes mais qui risquent de s'effondrer à tout moment. C'est cette situation d'urgence qui a poussé le wali à multiplier les rencontres y compris les journées d'étude pour la présentation des différentes approches afin de choisir la meilleure solution d'autant que les Skikdis veulent préserver cet ancien style architectural digne des grandes villes européennes. A. BOUKARINE
