Le festival international « Dimajazz », ne cesse de nous offrir de belles surprises. La cinquième soirée, n'a pas dérogé à la règle. On a assisté ainsi à deux représentations complètement différentes dans le style et la technicité. La première partie a été assurée par l'italien Luca Ciarla, « l'homme-orchestre ». En plus du violon, il utilise parfois aussi des sifflets comme l'ocarina, ainsi que sa voix pour les parties vocales, et surtout avec cette machine , un « looper » pour rejouer des parties en boucles enregistrées en live quelques secondes plutôt par l'instrumentiste. Lire l'article de "Liberté" en cliquant ICI Ainsi, Luca Ciarla présente son œuvre pour petit ensemble en live et en solo. Véritable démonstration de maîtrise rythmique et de mémoire, le violoniste joue de la musique du pourtour méditerranéen essentiellement, et a fait en cette soirée une reprise d'un des titres des Beatles, « Eleanor Rigby ». En deuxième partie de soirée, Courtney Pine a fait exploser le Zénith après l'avoir enflammé et "attisé ses flammes", tout au long du concert. Artiste engagé pour les causes humanitaires, il a rendu hommage à Nelson Mandela dans un de ses morceaux. Sur scène Courtney Pine débordait d'énergie. Il a organisé , à la fin de son show, un concours de danse plaisant pour deux groupes du public . Ce jeudi, dans la soirée de clôture, il y aura le groupe français Nojazz. Nabil Kader (Correspondance particulière pour la Rédaction Numérique de "Liberté")