Le quartier populaire Soustara, Debih-Cherif, est administrativement scindé en deux secteurs. La rive droite et la rive gauche. La première relève de l'APC d'Alger-Centre et la seconde de La Casbah. Elles sont désormais et cordialement réunies à la faveur de la création de l'aimable association Trait d'union. Cette union du quartier cher de l'USMA, qui a célébré ses deux années d'existence vendredi dernier, se distingue par une multitude d'opérations d'envergure dans l'intérêt des habitants de Soustara. En effet et malgré son jeune âge, Trait d'union a comptabilisé une série d'actions menées en direction des démunis de Debih-Cherif. L'on peut citer pêle-mêle la distribution de denrées alimentaires à l'occasion de la fête de l'Achoura ou de la viande lors de l'Aïd El-Kebir. Désintéressés, les animateurs de l'association, à leur tête Mansouri Belkacem, se caractérisent par leur grand dévouement au service des enfants du quartier. L'on retient encore leur participation à l'opération de réhabilitation des bâtisses vétustes de Soustara. En moins de deux ans depuis sa création, Trait d'union compte à son “palmarès” d'innombrables actions en direction des jeunes ou des habitants des deux rives. Dernièrement, les responsables de l'association ont organisé un tournoi de football interquartiers en hommage au chahid Debih Cherif et à Othmane Hadji, dit Ramel. À défaut d'un local proprement affecté par l'APC d'Alger-Centre, les animateurs de Trait d'union sont contraints de compter sur la générosité des enfants du quartier. En effet, Khiroui Youcef, propriétaire d'un café, a mis à la disposition de l'association l'arrière-boutique du local en guise de siège. Pour cela, le magnanime propriétaire a retapé à neuf le local et organisé une réception pour baptiser le café Trait d'union. Les Babaci, Bergui de Ouled El-Houma et d'autres y étaient au rendez-vous pour célébrer l'événement. En attendant de voir l'aide des autorités locales, l'association devra encore compter sur la générosité des bienfaiteurs pour mener à bien sa mission à Soustara. R. H.
