Rentré de Mauritanie où il a assisté, en compagnie du Marocain Aziz Bouderbala, à la cérémonie des Awards du football local, Lakhdar Belloumi était "content pour Riyad Mahrez après sa belle septième place au classement du Ballon d'or France-Football". "C'est une fierté pour lui et pour l'Algérie. C'est un exploit au vu des poids lourds qui occupent les six premières places. Cela fait vraiment plaisir de le voir dans le top ten. J'espère seulement qu'il sera encore régulier et qu'il se maintiendra à ce niveau encore longtemps", affirmera l'ancien numéro 10 de génie de la grande EN des années 1980. Mais s'il estime que cette bonne place au classement du plus prestigieux trophée individuel pour un footballeur est "un exploit qui fera date", Lakhdar Belloumi souhaite aussi et surtout à Riyad Mahrez "le Ballon d'or africain". "Gagner le Ballon d'or africain sera encore plus important, plus beau et plus prestigieux que cette 7e place. C'est un titre individuel, le plus important décerné en Afrique. C'est beaucoup plus fort qu'une 7e place. J'espère qu'il l'aura et qu'il entrera dans le cercle très restreint des Algériens qui ont inscrit leur nom au palmarès. Et comme le dit l'adage : ‘Jamais deux sans trois'", dira encore le lauréat 1981 dudit trophée continental, le premier d'une short-list comprenant également et seulement Rabah Madjer (1987). Pour l'histoire, Lakhdar Belloumi avait, bien avant Riyad Mahrez, eu l'honneur de faire partie du top 10 de la planète football. "C'était le 9 août 1982 au Giant's Stadium de New York. La Fifa m'avait sélectionné pour faire partie de l'équipe des meilleurs joueurs du monde de l'époque. J'avais comme entraîneur Télé Santana, qui m'avait lancé parmi le onze rentrant. Ça a été une grande fierté pour moi et pour mon pays", s'en délecte l'inoubliable numéro dix des Verts. R. B.