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17e partie
Le voyou
Publié dans Liberté le 21 - 02 - 2017

Résumé : Lamia révèle à Farid son malaise. Elle est affublée d'un handicap, et la société est sans pitié avec elle. Il lui propose d'occuper son temps et de se mettre au-dessus de ces considérations.
Elle opine du chef.
- J'ai essayé. Mais la cruauté des gens m'a poussée à me terrer chez moi. Pas tout le temps, bien sûr. Il m'arrive de sortir avec des amis, de me rendre à la plage ou à des réceptions mondaines.
- Tu n'as jamais cherché à nouer une relation sentimentale ou du moins à avoir un petit ami ?
Lamia se tut. Farid qui était arrivé à proximité d'un parking lui jette un regard en biais. Il prend le temps de stationner, descend du véhicule et l'aide à en faire de même.
La jeune femme accepte le bras qu'il lui tend et l'accompagne à l'intérieur d'une cafétéria. Ils s'installent à une table, et Farid commande deux cafés.
Lamia lance un coup d'œil par la fenêtre et remarque les embarcations accostées non loin du quai. La plage était de l'autre côté, et quelques mouettes piquaient le bec dans l'eau à la recherche d'un éventuel repas.
- L'endroit est très agréable, cela me rappelle Marseille.
- Marseille est une ville côtière tout comme la nôtre. Il y a donc une similitude de paysages.
- Oui. C'est ce que j'ai constaté. Nous avons un très beau pays. Je ne cesse de le répéter à mes parents. Ils vivent à Paris et doivent affronter toute l'année la grisaille de cette ville. Ils viennent une fois par an passer un mois de vacances en Algérie, et font le plein de soleil, puis rentrent tristement au bercail.
- Et toi ? Pourquoi n'es-tu pas repartie en France, Lamia ?
- Je préfère mon pays. Paris me rappelle de mauvais souvenirs. Mes parents finiront bien par rentrer définitivement au bled pour profiter de leurs vieux jours.
- Et comment fais-tu le reste de l'année pour vivre seule dans la maison familiale ?
Elle hausse les épaules.
-Je ne m'en plains pas trop. J'ai des amis qui me rendent visite, et puis comme je l'ai déjà précisé, j'occupe assez bien mon temps.
Elle se remet à siroter son café, puis lance :
- Parle-moi donc un peu de toi, Farid.
- De moi ?
- Oui. Tu connais un bout de ma vie, à moi maintenant de connaître la tienne.
Il regarde sa tasse, puis la fait tournoyer dans sa main.
- Il n'y a vraiment pas grand-chose à raconter sur moi. Je suis un jeune Algérien qui, comme sa génération, passe son temps à rêver de quitter le bled et de s'installer sous d'autres cieux.
- Pourquoi donc ? Ce beau pays ne te plaît pas ?
- Personne n'aimerait quitter son pays, Lamia. Hélas ! Les jeunes sont livrés à eux-mêmes et n'arrivent pas à dénicher le minimum requis pour mener une vie familiale stable. Ils n'ont ni toit, ni boulot, ni même un avenir.
Lamia fronce les sourcils.
- Tu ne travailles pas, Farid ?
- Je bricole plutôt.
- Tu fais quoi au juste ?
- Je travaille à mon compte.
- Mais tu fais quoi ?
- Je gère une petite agence immobilière en ville.
- Hum. C'est pas mal ça. Cela te permet d'être libre, tout en gagnant bien ta vie.
(À suivre)
Y. H.


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