Dans la ville de l'ex-Cuicul située à une cinquantaine de kilomètre au nord-est de Sétif, deux salles de soins sont, au grand dam des villageois, toujours fermées. Il s'agit de celles implantées dans les villages d'Akriche et Sidi Nacer. Ces deux structures de soins assuraient, par le passé, la prise en charge de plusieurs villages de la région. Selon les habitants, ces structures de santé de proximité ont été fermées depuis plusieurs années en raison du manque d'infirmiers. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, ces villageois souffrent également du manque de transport en commun qui agace leur vie. "Pour une simple injection, nous devons nous rendre au chef-lieu, Djemila à 25 km ou à Ferdjioua dans la wilaya de Mila. Le transport fait grand défaut. Pendant la nuit, un transporteur ‘clandestin' nous coûte les yeux de la tête", nous dit-on. Par ailleurs, le service maternité de la polyclinique au chef-lieu communal est sous-équipé. "La maternité compte seulement cinq lits. C'est insuffisant vu le grand nombre de parturientes qui s'y rendent quotidiennement. Souvent saturé, les responsables et les médecins dudit service se trouvent obligés de réorienter parturientes vers l'Etablissement mère-enfant de la ville El-Eulma à une trentaine de kilomètres", déplorent les habitants. A. LOUCIF