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Jeunes entrepreneurs en Algérie, Mythe ou réalité ?
#LibertéVENDREDI

En 2017, l'économie Algérienne est toujours dépendante de la rente des hydrocarbures, qui représentent près de 60 % du budget de l'Etat Algérien. Pays indépendant depuis 1962, mais encore amputé d'une industrialisation proprement dite et de sources de revenus diversifiées. Ceci dit, Quelles sont les raisons de ce retard socio-économique ? Est-ce que les opportunités entrepreneuriales manquent ? Ou est-ce un problème politico-administratif du pays ?
D'après Lyes Mohamed SEGHIR, Directeur général de «Sky Training Aviation», la deuxième école d'aviation du centre Algérien, le plus grand problème des jeunes startups réside dans les démarches administratives, qui parfois peinent à être faites en raison de non-numérisation de certains secteurs ou par cause de mal-gestion de ces derniers.
De plus, le fait de demander parfois aux entreprises naissantes, des documents tels que l'attestation de solvabilité qu'ils ne peuvent acquérir bien sûr, qu'une fois leurs entreprises en activités; ce qui est totalement paradoxale.
Le troisième problème qu'on se doit de citer est l'action de financement lors du lancement. En effet, les factures peuvent atteindre des sommes pharamineuses pour des petits particuliers, de simples salariés ou des étudiants. D'un autre côté, les prêts bancaires demandent beaucoup de garanties selon l'envergure du projet.
Le quatrième point est la question de formation. Un porteur de projet se doit d'avoir un minimum de connaissances dans différents domaines (Juridiques, finances, marketing,gestion de projet et gestion des ressources humaines), afin de garantir la réussite de son projet ainsi que le développement de ce dernier.

Certes, les difficultés techniques, financières et autres existent concrètement sur terrain, mais elles restent cependant surmontables et tout à fait accessibles aux gens assez déterminés à lancer leurs projets et à promouvoir notre économie. En effet, l'état Algérien se rend de plus en plus compte du potentiel de sa jeunesse, avec plus de 65,04% personnes entre 15-64ans, notre pays se dit riche en potentiel employés et entrepreneurs. Par conséquent, les décideurs essayent de travailler sur leurs politiques juridico-administratives mais aussi financières afin de faciliter les démarches aux futurs promoteurs. De nos jours, on peut obtenir un registre de commerce en 48heures, ceci bien sûr après avoir préparé tous les nécessaires à sa création, en documents personnels et juridiques. De plus, les autorités ne fixent pas de barres socio-culturelles aux personnes vis-à-vis de leurs démarches ; bien sûr, théoriquement parlant. En gros, la témérité est un caractère à acquérir dans votre parcours de démarches administratives.

Financièrement parlant, l'état a mis en place des organismes qui se chargent de cela. L'ANSEJ, qui se base sur ce qu'on appelle le « financement triangulaire », et qui engage le promoteur, la banque et l'ANSEJ. Par exemple pour le cas d'un investissement allant jusqu'à 5.000.000DA, le financement de cet organisme peut aller jusqu'à 29% des besoins, ainsi qu'un crédit bancaire de 70%, ne laissant aux privés qu'une part infime de financement atteignant juste les 1% des besoins de lancement. Ceci, sans citer les avantages fiscaux dont les privés bénéficieront. Il faut souligner le fait que ces organismes sont un vrai moteur pour la promotion et le développement économique du pays.

La sensibilisation dans ce secteur, se voit de plus en plus fréquente et nécessaire. Par conséquent, des établissements privés et étatiques voient le jour ; à l'instar de INJAZ El Djazair, GEN, L'école des Affaires, L'école des Hautes Etudes Commerciales, le campus stratégie et innovation, et même des incubateurs qui se chargent de la formation et du lancement de ces promoteurs. Ainsi qu'une série d'événementiels par des clubs scientifiques et associations comme E-start de SpaceCraft, Les startup Weekend de PLC et CSE. Nos jeunes sont de plus en plus conscients de l'importance et de ce secteur, et on voit de plus en plus leurs implications dans les affaires de promotion économique du pays. Citons l'exemple de Mr Aymen LEKHAL, porteur d'idée de la plateforme « 3arscom », une plateforme de facilitation, de répertoriage, ainsi que d'organisation de mariages. Ce projet a été lancé en collaboration avec d'autres camarades, tous étudiants à l'Ecole Supérieur d'Informatique, et a initialement vu le jour dans une des chambres universitaires de BOURAOUI Ammar, El Harrach. Ce groupe de jeunes entrepreneurs ont pu lancer leur projet et ont pu avoir leurs premiers salaires avant même leurs graduations. Et ce, malgré la difficulté et les obstacles qu'ils ont dû surmonter. Comme quoi ! Quand on veut, on peut.

Tout ceci pour dire, que l'Algérie représente un réel paradis pour de potentiels investisseurs et futurs entrepreneurs, La clef est tout simplement de faire de son rêve un objectif et éloigner toutes pensées négatives. Jeunes Algériens, à nous le terrain ! Faisons de notre pays notre rêve, et faisons de notre rêve une réalité.
Asma SELLAMI
Partenariat Réd-DIG-"Liberté"(#RDL)/NOMAD (EPAU)


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