Basket/Jeux scolaires Africains: médaille d'argent pour l'Algérie    Jeux africains scolaires: L'Algérie préserve sa première position au tableau des médailles après la 8e journée    Rentrée universitaire 2025/2026: Baddari se réunit avec des cadres du ministère et de l'ONOU    Début de la semaine culturelle de la wilaya d'Ouled Djellal à Alger    Commerce extérieur: réunion sur la situation des marchandises bloquées aux ports    Ghaza: l'entité sioniste continue d'interdire l'accès aux médias internationaux    Foot/Algérie: lancement de la deuxième promotion de la licence CAF PRO à Alger    L'Australie s'engage à fournir des fonds supplémentaires pour les efforts d'aide humanitaire à Ghaza    Une responsable de l'UE appelle l'occupation sioniste à "cesser d'affamer" la population de Ghaza    Le ministre de la Justice préside la cérémonie d'installation du président de la Cour et du procureur général près la Cour de Constantine    Le CHAN démarre Les Verts finalistes de la dernière édition, visent une performance honorable    Ce pays qui est le mien    Bilan du commerce extérieur en Algérie pour 2023, selon les données officielles de l'ONS    Mustapha Adane, une vie de création entre mémoire et matière    L'ambassadeur d'Egypte en Algérie souligne le caractère stratégique des relations entre les deux pays    Rentrée universitaire 2025-2026 : début des cours dans l'ensemble des établissements d'enseignement supérieur le 13 septembre prochain    Protection des données à caractère personnel: l'ANPDP informe l'ensemble des acteurs des amendements apportés à la loi    Vague de chaleur, orages et de hautes vagues dimanche et lundi sur plusieurs wilayas    Le président de la République reçoit l'ambassadeur de la Confédération suisse    Journée nationale de l'ANP: un lien sacré avec le peuple et une doctrine défensive ancrée    Une première place en or pour l'Algérie    L'économie de l'Algérie se porte L'économie de l'Algérie se porte biende l'Algérie se porte bien    Le ministre des transports annonce une augmentation du nombre de vols et l'ouverture de nouvelles lignes    L'Europe piégée et ensevelie    Une ville clochardisée    3.761 interventions à travers le territoire national    Le Général d'Armée Saïd Chanegriha honore les Cadets de la nation lauréats du Baccalauréat et du BEM    « Coûteux, insuffisants et inefficaces »    Déjà sacrée championne, l'Algérie bat l'Egypte et termine invaincue    L'élégance d'un artiste inoubliable    La célèbre statue féminine de Sétif au statut toujours contesté    Le ministère de la Culture organise un atelier international de formation sur le patrimoine mondial en collaboration avec l'AWHF    La délégation parlementaire algérienne tient une rencontre de travail avec la délégation autrichienne    Biskra commémore le 59 anniversaire des "massacres du dimanche noir"    Renforcement des perspectives de coopération dans le domaine de la jeunesse entre l'Algérie et la Chine    Le héros national, le Brigadier de Police Mellouk Faouzi s'en est allé    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Islam(s) au pluriel singulier !
...SOUFFLES...
Publié dans Liberté le 05 - 04 - 2018

Tout musulman ou simplement celui qui vit dans un pays musulman est condamné de vivre en otage d'un côté par la charia et de l'autre par les ulémas. La charia islamique est une violence intellectuelle.
Une violation de la vie privée. Une répression culturelle contre le sens de la citoyenneté participative. Et pourtant, cette charia hégémonique n'est que des interprétations temporelles des textes sacrées, n'est que des lectures controversées réalisées par des gens, par des êtres humains. Des intellectuels. Des gens qui par le temps qui passe et l'ignorance qui s'installe se sont métamorphosés en dieux, et ou en prophètes. Ces interprétations contestées qui composent le corpus de la charia ont été dictées par les pouvoirs islamiques successifs avec tout ce qu'ils avaient de conflictuels et de différends.
Le seul dominateur commun entre eux, entre ces pouvoirs, c'est qu'ils étaient tous des tortionnaires et des bouchers. Cela a commencé depuis la mise en terre du Prophète en 632.
Un enterrement précipité et intrigué. Par la subordination de la charia à la politique, la dépendance des ulémas aux politiciens, le musulman se trouve ceinturé par un tas de textes religieux contradictoires et opposés. Désorienté. Déboussolé. Le musulman, otage de la charia, vit en déconnexion permanente avec son entourage universel. De ce fait, la charia est l'ennemi de tout ce qui est féminin. De tout ce qui est beau. Ennemi de la vie. Ennemi de la création. Ennemi de la pensée libre.
D'abord, les Ulémas ont violé et ont volé ce nom de «âlim» qui signifie en arabe «savant» «homme de sciences» «scientifique». Ils ont enfilé une fausse appellation. Ils ont usurpé d'un faux nom, une fausse identité.
En réalité, les Ulémas musulmans n'ont rien de «science» ni de «scientifique». Universellement un âlim, c'est-à-dire un «savant», est celui qui arrive à inventer quelque chose pour l'humanité : en médecine, en mathématique, en physique, en biologie, en nucléaire...
Un savant ou un âlim c'est un Einstein, un Pasteur, Pierre et Marie Curie, Thalès, Newton, un Mark Zuckerberg ... Les ulémas (les savants musulmans) à l'image de Abou Houraira, El Boukhari, Mouslim, Qaradaoui, Ghazali, Chaâraoui, Aidh Al Qarni... tout ce monde n'a aucun rapport avec le concept «âlim» ou avec «el îlm» la science. Ils sont des moulins de la rhétorique. Déboussolé, les musulmans vivent leur religion sur des niveaux différents :
1- Les hommes de la science, la vraie science, les savants à l'image d'Ibn El Haïthem, Arrazi, Ibn Sina.. ont vécu l'islam en questionnement continuel, entre adoration et athéisme. Entre l'Histoire et le mythe. Entre doute et foi. Cette gente scientifique et philosophique éclairée a été souvent menacée, malmenée, assassinée, exilée, maudite par les ulémas de la charia. À travers l'histoire musulmane cette gent a vécu les atrocités et l'amertume.
2- Les soufis, à l'image des savants, ont vécu l'islam sur un autre registre, une autre approche spirituelle et humaniste. Ils ont bouleversé le discours sclérose des ulémas orthodoxes. Eux aussi, les soufis, étaient souvent menacés et frappés par l'expiation et l'anathème. La religion soufie est universelle, plus vaste qu'une religion telle l'islam ou le judaïsme ou le christianisme. Le cabalisme n'est que vision soufie de la religion, une adoration absolue de la divinité absolue.
3- Les feqihs orthodoxes vivent la religion à leur guise, plutôt aux chuchotements et aux commandements des politiciens ou politistes. Ils sont les vendeurs à la criée de la religion. La religion n'est qu'une «chose» commercialisée et commerciale et commerciable. Mais le pire dans la société islamisée, c'est que seule la voix du feqih est écoutée, et suivie à l'aveuglette.
Hégémonique. La religion des feqihs est subordonnée aux politiques, et la religion du pouvoir politique est saisonnière.
4- Les politiques eux aussi vivent l'islam à leur manière ; la religion politique ne peut vivre ni survivre sans celle des feqihs.
5- Dans une société islamisée, prise en otage par les feqihs orthodoxes, la société vit et pratique son islam dans l'hypocrisie et en hypocrisie. On viole les femmes au nom du mariage. On insulte le créateur artiste. On jeûne la journée et on fume le haschich après l'appel à el iftar. Dans les mosquées qui poussent dans tous les coins de la rue, les croyants volent les chaussures des autres croyants. On triche, en échangeant la monnaie nationale, le dinar, contre l'euro ou le dollar, au noir, au Square, afin d'accomplir le pèlerinage ou la omra !
La charia a vidé l'islam de sa spiritualité. Elle a donné la religion aux politistes et aux marchands.
A. Z.
[email protected]


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.