Courtisé par la Fédération algérienne de football, l'entraîneur portugais de l'Iran, Carlos Queiroz, pourrait voir son aventure avec les Iraniens prendre fin à la fin du mois en cours. C'est ce qu'a rapporté hier le très sérieux journal français l'Equipe qui précise que le technicien portugais préférerait tenter une autre aventure et relever un autre défi. "Il y a eu une nouvelle proposition de la part de la fédération iranienne, mais l'accord est loin d'être fait à cause de l'absence des conditions qui devraient lui permettre de préparer la Coupe d'Asie", a révélé une source proche du sélectionneur à Reuters. "En plus de la sélection iranienne, Carlos Queiroz a d'autres propositions qui sont ouvertes." De quoi penser que la FAF a déjà entrepris des contacts secrets avec le Portugais, sachant que la fédération algérienne a placé son nom sur la short list des entraîneurs susceptibles de prendre en main la sélection algérienne. Il n'y a pas que Queiroz qui est convoité par la haute instance fédérale qui privilégie la piste de Vahid Halilhodzic. Le Français Renard est considéré comme le plan B de la FAF. L'ancien sélectionneur de la Côte d'Ivoire serait déjà partant. Et même si la fédération marocaine tente de le retenir, il n'en demeure pas moins que Renard voudrait changer d'air. Outre la FAF, l'Egypte, qui a récemment mis fin aux fonctions de Hector Cuper après l'humiliation au Mondial russe, s'est mise de la partie pour engager Renard. D'ailleurs, le président de la Fédération égyptienne de football Hani Abou Rida voudrait, d'après la presse locale, en finir avec ce dossier dans les plus brefs délais. Il a fixé un ultimatum de 72 heures à Renard pour lui rendre sa réponse. Faute de quoi, l'Egypte enclenchera des pourparlers avec d'autres sélectionneurs libres, dont un certain Vahid Halilhodzic. Nazim T.
