Le coup d'envoi de la seconde édition du Festival national de musique "Hadrat Andalus" de Tlemcen a été donné vendredi en soirée au palais de la culture Abdelkrim-Dali. Il est placé cette année sous le signe de l'hommage posthume au grand maître de la musique classique cheikh Larbi Bensari dont c'est le 54e anniversaire de sa disparition. Dix-sept associations culturelles, dont une venue de Paris, "Les airs andalous", prennent part à la manifestation dont le wali dira, lors de son allocution d'ouverture, qu'il s'agit là d'un évènement phare dans le domaine de la culture, rassemblant des jeunes de divers horizons, venus exprimer leur talent et associer la population à cette fête qui coïncide avec le 64e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale. Le wali a tenu aussi à saluer la mémoire de cheikh Larbi Bensari qui fut le porte-drapeau de la musique andalouse, dont il a porté haut l'étendard, tant en Algérie qu'au Moyen-Orient. C'est à l'association musicale Nedjm Kortoba de Constantine, détentrice du premier prix du Festival andalou ici même à Tlemcen, qu'a échu l'honneur d'égrener les premières notes de la nouba zidane sous les applaudissements nourris du public. Puis vient le tour de l'orchestre de la Slam (Société littéraire, artistique et musicale) de Tlemcen, elle aussi auréolée de récompenses en Algérie et à l'étranger, de donner libre cours à ses envolées lyriques avec de jeunes exécutants du riche répertoire, qui se sont distingués dans l'art de manier les instruments, tels le violon, le luth, le rbab, la derbouka. Le programme prévoit le passage sur scène des associations culturelles El-Mouwahidia de Nédroma, Andaloussia de Sidi Bel-Abbès, Ennahda d'Oran, Zyria de Miliana, Bibane El-Andalous de Bordj Bou-Arréridj, en sus de 6 orchestres de Tlemcen. Le clou du festival sera sans nul doute le concert prévu lors de la clôture du festival, le 28 décembre, avec le grand orchestre de l'Ecole de Tlemcen qui réunira les musiciens de 14 associations. B. A.
