Beaucoup d'automobilistes ont été surpris avant même l'expiration des délais, par une pénurie inexpliquée de vignettes de 1 000 da et de 1500 da. Au niveau des bureaux de poste et aux services des contributions, les automobilistes se voient répliquer par les agents la même litanie : “Il n'y en a plus chez nous, allez chercher ailleurs.” Ailleurs, c'est-à-dire nulle part. Les automobilistes risquent de voir, désormais, leur permis retiré par les services de sécurité. Ils paieront certainement les erreurs de l'administration qui a brillé par une gestion anarchique de la vente des vignettes. Un agent des impôts d'Alger-Centre reconnaîtra ses défaillances en disant à un automobiliste qu'il n'est pas en Allemagne pour espérer le respect des délais !