Direction des douanes à Mostaganem : 1 105 infractions douanières comptabilisées Mille cent cinq affaires liées aux infractions douanières ont été comptabilisées par les services de la douane relevant de la direction des Douanes de la wilaya de Mostaganem, apprend-on d'une source digne de foi de ce corps. Ces infractions enregistrées en 2018 ont été évaluées à 2,2 milliards de dinars avec une hausse de 84% par rapport à l'année précédente, ajoute notre source d'information. Par ailleurs, l'on nous signale que les mêmes éléments de ce corps économique a enregistré une importante quantité de produits saisis au cours de l'année 2018 au port maritime de voyageurs. Cette marchandise saisie, à savoir 1766 cartouches de calibre 12 et 16, 100 boîtes de capsules, 103 cartouches de munitions, 1 024 cartouches de cigarettes, 44 bouteilles de miel, 292 comprimes de psychotropes et 1 051 oiseaux canaris, 12 véhicules, 8 motos, 6 vélos, pièces de rechange utilisées, 871 ballots d'habits, fusil de chasse, équipements médicaux dont le montant des saisies est estimé à un montant de quarante millions de dinars, ajoute notre source d'information. E. Y. Oran : Les produits de large consommation objet de spéculation Face aux appels d'une grève générale, les spéculateurs ont imposé une hausse sur les prix des produits de large consommation, surtout la farine. Si presque tous les producteurs et patrons des minoteries taxent leur farine à 2 000 DA/q en moyenne, une marque n'hésite pas à taxer sa farine à 520 DA/10 kg (soit 5 200 DA/q), alors que le blé tendre est subventionné soit 1 285 DA/q par l'Etat. "Dans un quintal de blé tendre, nous avons en moyenne 76 kg de farine et 24 kg de son qui lui aussi se vend au prix de la farine, soit 2 000 DA/q. Du coup, la farine est vendue à 1 950 DA par les minoteries", explique un ingénieur dans la spécialité. Alors pourquoi 5200 DA/q ? "Certains patrons de minoteries justifient la hausse par l'emballage, mais pratiquer le double c'est exagéré", confie notre interlocuteur. La DCP est-elle au courant de cette pratique ? "Je pense que oui. Et sûrement il y a des PV dressés. Mais que faire face à des puissants patrons ?", s'interroge un commerçant. Le pays vit des moments difficiles qui influent sur le pouvoir d'achat des citoyens surtout ceux aux petites bourses et les chômeurs. D'autre part, la pomme de terre et les oranges, jetées à cause de l'abondance de l'offre, sont exposées à des prix qui frisent le ridicule par des marchands de fruits et légumes dans les localités rurales de la wilaya d'Oran. "Les oranges à 120 DA/kg et 65 DA pour la pomme de terre", souligne un marchand. De leur côté, les légumes secs et les viandes (les aliments sont subventionnés) sont soumis à des hausses inexpliquées. Du coup, les produits subventionnés posent problème, surtout quand la DCP n'a pas les moyens de mener à bien ses missions. NOUREDDINE BENABBOU MAGHNIA (TLEMCEN) : Un jeune homme assassiné en plein jour Un homme de 35 ans, ouvrier manuel de son état, a été assassiné en plein jour dernièrement à Maghnia (wilaya de Tlemcen), près du marché couvert, sous les yeux de nombreux badauds. Il a reçu plusieurs coups de couteau au thorax qui lui ont été fatals. À l'arrivée des secours, il agonisait et décéda malheureusement lors de son transfert à l'hôpital. L'auteur du crime a été rapidement arrêté s'agissant d'une connaissance de la victime. L'enquête confiée à la sûreté de daïra va probablement permettre de faire toute la lumière sur cet homicide volontaire qui a suscité un vif émoi chez la population. Cet assassinat intervient quelques jours après le meurtre commis par un père de famille sur son épouse (30 ans) en instance de divorce, au sein même du tribunal de Maghnia, au moment où elle répondait aux questions du juge chargé du statut personnel. B. A.