Le jour tant attendu et parfois redouté est arrivé pour les 12 937 candidats à l'examen du baccalauréat de la wilaya de Bouira. Ainsi, à partir d'aujourd'hui et pendant quatre jours, les nerfs des élèves et de leurs parents vont être mis à rude épreuve. Les postulants au fameux sésame d'entrée à l'université vont entamer leur examen par la traditionnelle épreuve de langue arabe, durant la matinée, suivie de celle de l'anglais, l'après-midi. Concernant le volet logistique, la direction de l'éducation de Bouira a aménagé 49 centres d'examen à travers le territoire de la wilaya. Pour ce qui est de l'encadrement, 4 233 surveillants ont été réquisitionnés pour veiller au bon déroulement de l'examen. Hier encore, au niveau des différents centres d'examen du chef-lieu de wilaya, les préparations allaient bon train, dans le but d'offrir les meilleures conditions de concentration aux candidats. Au lycée Hamza de Bouira, les enseignants peaufinaient les dernières retouches, à l'exemple de la vérification des matricules des candidats et leur disposition dans les salles. Il est à signaler et comme chaque année, des rumeurs de "fuite de sujets d'examen" ont circulé. Cette fois elles concerneraient les épreuves de sciences islamiques et d'histoire géographie. Cependant, et selon une source proche de la direction de l'éducation de Bouira, ces "fuites" ne seraient que "de pures spéculations". Notre source ajoute que "toutes les dispositions ont été prises pour prévenir contre d'éventuelles tricheries. Les téléphones portables et autres gadgets pouvant servir à copier sont formellement interdits en salle d'examen", avant de rappeler les sanctions que peuvent encourir les candidats récalcitrants : "Au cas où un cas de tricherie venait à être signalé son auteur sera immédiatement exclu du centre d'examen et sera privé de repasser son bac pendant 5 ans."