Ammar Bahloul, vice-président de la FAF, n'a pas pu intégrer le très fermé comité exécutif de la CAF (Comex) au cours de l'élection tenue ce jeudi au Caire, siège de la CAF. Il a obtenu 22 voix contre 29 pour son concurrent direct, le Libyen Abdelhakim Shemani, qui a bénéficié d'un soutien direct du président de la CAF Ahmad Ahmad et son vice-président le Congolais Constan Omari, comme l'explique en marge des élections Bahloul à Liberté. "J'estime que j'ai réalisé un très bon score par rapport à beaucoup de paramètres exogènes ayant influé directement sur le scrutin, notamment le vice-président de la CAF qui avait pourtant donné des garanties pour soutenir le candidat algérien. Tout s'est précipité les deux derniers jours où il a pris un virage à 180° pour des raisons que personnellement je connais et que je dévoilerai au moment opportun", a-t-il déclaré et d'ajouter : "La CAF ne voulait pas d'une Algérie forte, notamment après la belle qualification de notre équipe nationale à la finale de la CAN. Je suis stupéfait qu'on accepte au sein du Comex des gens qui ne savent ni lire ni écrire l'anglais et le français. Pour moi, c'est une belle expérience, j'ai mieux fait qu'en 2017 où le candidat algérien n'a obtenu que 7 voix. Aujourd'hui, je fier de moi, j'ai fait une campagne électorale propre basée sur des réalités. Je n'ai pas offert de cadeaux, des parures d'or ou des dollars dans les enveloppes. La FAF a fait une campagne propre à la hauteur de sa notoriété, ceux qui jubilent sur cet échec n'ont rien d'algérien, ce sont des traîtres à la nation. J'ai représenté dignement mon pays, je suis fier de mon parcours, et les 22 voix obtenues, en dépit des consignes de vote données par les deux responsables de la CAF en faveur du Libyen, soutenu par des gens que tout le monde connaît. Ce n'est pas la fin du monde, c'est une expérience enrichissante pour moi." Toujours est-il que le cercle fermé du comité exécutif de la CAF exige des conditions que tout le monde connaît. En effet, les membres du comité exécutif de la CAF sont principalement tous des présidents de fédération. Or la FAF aurait pu choisir son président Kheireddine Zetchi lors de ces élections. C'est dire que ce genre d'élections se prépare minutieusement afin de permettre à l'Algérie de placer un membre dans le bureau exécutif qui pourra défendre les intérêts du football algérien et africain au sein de cette puissante structure. R. A.