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Kahina Temzi publie "Tout ce que je n'ai jamais su dire"
L'auteure est âgée seulement de 16 ans
Publié dans Liberté le 11 - 11 - 2019

Tout ce que je n'ai jamais su dire est la clef qui a ouvert la porte de "l'univers de l'écrit" à ce petit bout de choux de Kahina Temzi. Mais dire quoi et à qui ? Dire d'abord "aimer" et aller vers l'inégalable invention du "rêve" même s'il attriste Pierre-Jules Renard, dit Jules Renard (1864-1910) : "Ne vous empêchez pas ni de vivre ni de rêver !" qu'elle préconise déjà l'auteure du haut de ses seize ans : "Mes textes narrent le réel sociétal, l'authenticité des choses de la vie de tous les jours mais aussi le ressenti du bonheur que j'écris sans tabou aucun", a déclaré cette élève de 2e année secondaire au lycée El-Khansa de Tizi Ouzou.
Bien entendu, "toute cette prose n'aurait pas été possible sans l'aide de ses parents qui ne l'ont pas enfermée dans la tour de l'interdit et du tabou", a indiqué cette plume en herbe que nous avons rencontrée au stand des éditions Imtidad au Sila. Parcelliser en seize textes, la lycéenne Kahina Temzi s'allie au mot "savoir" auquel elle implore protection et qu'elle oppose tel ce bouclier face au péril de la rue ainsi qu'à l'encontre de "ceux qui possèdent la sottise pure".
Alors, et pour y échapper aux rets du "racisme" et la "misogynie commune", l'auteure a fait sien la citation "Ghar a Yelli" (Cultivez-vous ! Instruisez-vous) de l'aïeule dont la citation est en adéquation avec la question du poète Grégoire Lacroix : "La culture est-elle le seul moyen d'échapper à la stupidité ?" Ce à quoi l'auteure Kahina Temzi répond pour tout "Bonjour à la stupidité".
"J'ai toujours su que je devais travailler pour être plus intelligente et ne pas me faire marcher dessus." Dès lors, il y a l'empreinte de l'élève sur le creuset où l'a initié le poète Youcef Merahi qui fait ainsi la courte-échelle à la Kahina qui se hisse à la hauteur qu'escomptent ses parents et honore de ce fait "ses longues lectures de récits de jeunesse qui l'ont aidée" à s'évader de sa cour de récréation vers le creuset des grands.
"Je l'ai souvent vue chercher le titre attrayant, l'auteur passionnant et le livre du moment, pour justement, comme sur un esquif, rejoindre ce rivage, qui n'appartient qu'à elle. C'est son monde. Sa bulle. Elle s'y trouve bien", a écrit Youcef Merahi qui est son "guide-conseiller" en guise de préface. Libre telle la femme amazighe ! Kahina Temzi a également le "courage" de tremper sa plume dans la théorie du pédagogue français Célestin Baptistin Freinet (1896-1966) qui axe sa pédagogie sur l'éloquence juvénile qui s'épanouie donc de l'expression libre de l'enfant.
Et bien qu'elle soit précoce jusqu'à "être une femme au XXIe siècle", Kahina Temzi, en revanche, n'a rien perdu de sa verve juvénile. N'a-t-elle pas en héritage le style d'écriture dû à la hardiesse de son âge. Autre révélation, Kahina Temzi a inauguré le chantier d'un roman qu'il est requis de lui faire de la place sur un de vos rayons déjà bien garni.

Louhal Nourreddine
Tout ce que je n'ai jamais su dire de Kahina Temzi, Ed.
Imtidad, 63 pages – 250 DA


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