Résumé : Le pédiatre examine Adem et lui donne un traitement. Il affirme qu'il ira mieux dans quelques heures. Une fois de retour à la maison, Kamélia s'occupe de son bébé. Nawel ne tarde pas à rentrer chez elle. Comme d'habitude, après leur avoir rendu visite, elle appelle Idir pour lui donner de leurs nouvelles. Elle reçoit ensuite l'appel des locataires du studio de Kamélia. Ils ont déménagé, car le voisin du dessus leur mène la vie dure. Le lendemain, elle tombe sur Tewfik dans la cage d'escalier. - Qu'est-ce que tu fais ici ?, l'interroge-t-il. - Je te retourne la question, dit Nawel. Tu n'es pas avec ta famille ? - Mais si. - Tu cherches à revoir Kamélia, n'est-ce pas ? Tu es fou de venir ici, dit-elle. Pousse-toi de mon chemin. - Pas de souci. Il s'efface pour la laisser passer. Quand elle arrive au studio, elle trouve le locataire impatient de partir. Elle propose d'aller parler au voisin, de le menacer d'appeler la police s'il recommençait à battre sa femme et à s'en prendre aux voisins, mais le locataire refuse. Les bagages sont prêts. Il y a des cartons près de l'entrée. - Mais vous avez payé un bail d'une année, lui rappelle Nawel. Il vous reste six mois. - Je ne demande pas à être remboursé, dit-il. Je pars. - Je suis vraiment désolée, dit Nawel. Attendez, je vais vous aider, propose-t-elle alors qu'il ouvrait la porte et prend deux cartons. Je vous suis. La jeune femme en choisit un pas trop lourd et sort du studio. Arrivée à l'escalier, elle entend des cris et des menaces. D'où elle se tient, elle reconnaît la voix de Tewfik et tremble. - Poule mouillée. C'est bien que vous partiez d'ici, dit Tewfik. - Hé !, crie Nawel, qu'est-ce qui se passe ? Tewfik a un sourire diabolique tout en prenant tout son temps pour s'effacer. - Ne tombe pas dans les escaliers, plaisante-t-il. Je te vois trembler. Nawel a froid dans le dos en l'entendant rire. - Ne me dis pas que c'est à cause de toi qu'ils partent. - Qu'ils aillent au diable !, dit-il. Il a cru bien faire en montant chez moi. Entre toi et moi, confie-t-il, j'ignore comment j'ai fait pour me retenir de ne pas le tabasser. - Mais t'es fou. Il aurait pu appeler la police. D'ailleurs, je pense que je vais le faire. Sinon tu vas recommencer. Tu as été libéré mais tu peux retourner en prison. Tu es un danger public ! Tewfik la prend fermement par le bras. - Si tu crois pouvoir me faire peur, tu te trompes. Tu devrais baisser le ton, lui ordonne-t-il en lui tordant le bras au point où elle a mal et lâche le carton qu'elle portait. Pas de cris. - Aïe, lâche-moi ! Elle écarquille les yeux lorsqu'il sort un canif suisse et qu'il l'ouvre. Elle recule lorsqu'il le brandit vers elle. - Allez. Retournons à l'intérieur et ouvre la porte. Si tu cries ou si tu tentes de te sauver, je t'égorge. - Qu'est-ce que tu me veux ? - Suis-moi si tu ne veux pas perdre la vie bêtement, ordonne-t-il en la tirant par le bras pour retourner dans le studio. Donne-moi ton téléphone. Une fois à l'intérieur, il lui arrache son sac à main et verse son contenu sur le meuble de l'entrée. Il prend le portable et le lui tend. - Appelle-la. - Elle s'occupe du bébé, il est malade, lui apprend-elle, espérant l'émouvoir. Hier, on l'a emmené à l'hôpital. - Je dois voir mon fils et en prendre soin ! Allez, dis-moi où ils habitent maintenant.
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