Résumé : Tewfik lui rappelle qu'elle est une femme chanceuse. Lorsque le portable sonne à nouveau, Kamélia le prie de lui passer sa mère. Mais c'est Idir. Tewfik a le visage déformé par la colère et la haine. Kamélia prend peur. Son bébé se met à pleurer. Tewfik décroche et approche le portable d'eux, pour qu'Idir l'entende bien. Il lui tient des propos qui ne rassurent pas Kamélia. Il veut les emmener loin d'ici. Les pleurs du bébé l'énervent. Il lui demande de le faire taire. - Kamélia ferme les yeux et prie de tout son cœur pour qu'ils ne souffrent pas. Car elle est persuadée que leur dernier instant est arrivé. - Alors, comme ça, vous vous appelez ? Ton omri se croit capable de m'affronter malgré son handicap. Quelle bravoure ! S'il vient, il repartira d'ici les pieds devant, crie Tewfik pour se faire entendre. Fais-le taire. Kamélia tremble et continue de serrer son bébé dans ses bras. Elle ne peut plus le calmer. - Si tu ne le fais pas, donne-le-moi. Allez, lève-toi. - Non, crie-t-elle en repoussant son bras quand il la touche. Laisse mon bébé. Monstre ! Il faudra me passer dessus avant. Laisse-nous. - Jamais. Allez, lève-toi. Tewfik s'est penché pour la forcer à se lever. Kamélia sent sa main ferme l'empoigner puis la relâcher. Elle perçoit le bruit sourd d'un corps qui tombe, avec un cri surpris, près d'eux. Elle lève les yeux et voit un agent de police ranger sa matraque alors que deux autres entraient dans la chambre. - Vous n'avez plus rien à craindre. Un des agents l'aide à se relever. On la fait sortir de la pièce et on l'emmène au salon. - Il ne vous a rien fait, n'est-ce pas ? - J'ai eu peur. - Nous devions attendre qu'il ait le dos tourné. Nous craignions qu'il ne vous prenne en otages. Nous devions intervenir sans vous mettre plus en danger. - J'ai eu si peur. J'avais perdu espoir. Elle recule instinctivement lorsqu'elle entend Tewfik crier et la menacer. - Il est déjà revenu à lui. - Vous n'avez plus rien à craindre, la rassure un des agents. Ils l'ont menotté. Ils vont l'emmener. Kamélia pleure de soulagement, tout en berçant Adem. Il s'est calmé. - Je t'aurai ! Tu te trompes si tu crois que c'est fini, crie Tewfik lorsqu'ils le sortent de la chambre et se dirigent vers la porte d'entrée. Je te jure que je t'aurai. Je te retrouverai même en enfer. Un des agents avait trouvé les clés dans sa poche et ouvre la porte. Ils le poussent pour le sortir de la villa. Kamélia l'entend encore la menacer. - Asseyez-vous. Kamélia est si pâle. On lui prend Adem des bras et on la force à s'asseoir. - Je croyais qu'on allait mourir. Qu'il allait nous tuer. - Vous êtes sains et saufs. Vous n'avez plus rien à craindre. Il ira en prison. Il ne pourra plus vous harceler ni vous menacer. - Quand Idir a appelé, il est devenu comme fou. - C'était voulu, dit l'agent. On avait besoin de détourner son attention un moment. - Il nous a mis en danger. Quand il a sorti son couteau, je n'ai pensé qu'à protéger mon fils, dit-elle en essuyant ses larmes. Je nous croyais perdus. Je croyais qu'on allait mourir. Lorsqu'elle voit Idir entrer en s'appuyant sur un déambulateur, elle croit rêver.
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