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Le procureur de la République requiert le durcissement des peines
Procès en appel de 18 hirakistes à Mostaganem
Publié dans Liberté le 11 - 02 - 2020

La cour d'appel de Mostaganem a examiné, hier après-midi, une affaire dans laquelle 18 personnes avaient été condamnées en première instance à des peines allant de quatre mois à une année de prison ferme, sans mandat de dépôt, pour attroupement non armé, incitation à attroupement et outrage à fonctionnaires.
Verdict contre lequel les 18 condamnés avaient fait appel. Dans son réquisitoire, le procureur de la République — il avait interjeté appel contre la condamnation de cinq hirakistes à six mois et à une année de prison ferme — a requis l'aggravation des peines contre les cinq accusés et le maintien des peines contre le reste des prévenus qui comparaissaient libres.
Les 18 accusés, dont Taïfour Oussama, déjà condamné à quatre mois de prison dans le cadre du procès Brahim Daouadji, avaient été interpellés à la fin de la journée du 23 novembre 2019 à l'issue d'une marche anti-vote que des hirakistes avaient organisée au centre-ville. Selon l'accusation, ces personnes avaient semé la pagaille, perturbé la circulation automobile et s'étaient montrés grossiers à l'égard de l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie). Ce que les accusés ont nié à la barre.
Les hirakistes ont affirmé avoir organisé une marche pacifique contre l'organisation de l'élection présidentielle en occupant le trottoir et une partie de la chaussée. D'autres accusés ont soutenu avoir été interpellés, sans avoir pris part à la marche.
"Lorsque la police est venue nous disperser, nous sommes partis chacun de son côté, et c'est à ce moment-là, que les interpellations ont été opérées. Nous étions près de 180, ils ont arrêté ceux qu'ils considéraient comme étant des meneurs", a expliqué un des manifestants en assumant son appartenance au hirak "qui est un droit et un devoir national" et en assurant son intention de continuer à manifester au risque d'être emprisonné. D'autres ont déclaré avoir été interpellés alors qu'ils sortaient de la mosquée ou pendant qu'ils filmaient la marche.
En tout cas, tous ont confirmé avoir été embarqués aux abords du siège de la wilaya, et non de la délégation locale de l'Anie, laquelle se trouve dans un autre quartier. Dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense ont insisté sur l'absence de preuves soutenant les accusations retenues par le parquet, à la fois pour attroupement non armé et incitation à attroupement que l'accusation n'a pas réussi à démontrer "alors que des images et des vidéos existent", a relevé un avocat, soulignant qu'en ce qui concerne l'outrage à l'Anie, celle-ci n'a pas porté plainte et les accusés ont été interpellés loin de son siège. "On ne peut juger une intention", a-t-il encore affirmé. Tous les autres avocats sont allés dans le même sens en plaidant la relaxe de leurs mandants "sortis lutter pour une Algérie meilleure, dans cette silmiya qui a suscité l'admiration du monde entier", conclura l'un d'eux. Le verdict a été mis en délibéré et sera prononcé le 17 février prochain.
À noter que des citoyens et des hirakistes, parmi lesquels Brahim Daouadji, ont organisé un sit-in de soutien en face du Palais de justice en scandant, notamment, des slogans hostiles au ministre de la Justice et en appelant à l'instauration d'un Etat de droit fondé sur l'indépendance de la justice.

Samir Ould Ali


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