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Le chroniqueur Hakim Laâlam reçoit le prix de l'Association France-Algérie Pour son recueil "L'homme-carrefour, et autres histoires d'un pays impossible"
Le chroniqueur, journaliste au quotidien Le Soir d'Algérie et écrivain Hakim Laâlam vient de recevoir le prix de l'Association France-Algérie pour son recueil de nouvelles L'homme-carrefour et autres histoire d'un pays impossible, publié aux éditions Frantz-Fanon. La cérémonie de remise de prix se tiendra, selon un communiqué de son éditeur, le 26 mars à la Bibliothèque de l'Arsenal de Paris. Dans ce recueil à la fois "grave et drôle", Laâlam, "en dressant tantôt des portraits des simples gens, tantôt ceux des maîtres des lieux, immortels parmi les mortels, dévoile la mécanique de la désolation qui entraîne sans répit les Algériens dans le gouffre du non-sens avec, en prime, la promesse de les y maintenir". Il est à rappeler que pour la troisième édition de ce prix de l'AFA qui récompense les œuvres d'écrivain(e)s algérien(ne)s, Une valse (éditions Casbah) de Lynda Chouiten, Voix de femmes, voies de faits (éditions El-Ibriz) de Farida Saffidine et le recueil de Laâlam avait été retenus dans la short-list. Le but de ce prix étant de "mieux faire connaître en France les talents de la littérature algérienne et de les encourager dans leur créativité". À noter que l'Association France-Algérie, présidée actuellement par Arnaud Montebourg, a été créée le 20 juin 1963, à l'initiative de Germaine Tillion et des personnalités françaises, comme André et Anise Postel Vinay, Joseph Rovan, David Rousset, Robert Buron, Stéphane Hessel réunies autour d'Edmond Michelet, ancien Garde des sceaux. Ces derniers "avaient en commun la conviction profonde que l'accession de l'Algérie à l'indépendance en juillet 1962 pouvait établir entre les deux Etats et les deux peuples une ère nouvelle de relations faites d'estime et d'amitié". Certains de ses membres, comme Germaine Tillion ou encore Pierre Emanuel, avaient déjà créé des associations de solidarité avec le peuple algérien, à l'image du "Fonds d'aide aux victimes des attentats de l'OAS", créé en 1961 par André Postel Vinay et François Bloch-Lainé, "Le Fonds de solidarité franco-algérien", créé par Germaine Tillion et Pierre Emmanuel, et "Le Comité Djamila Boupacha" par Françoise de Liencourt et J. Fonlupt-Esperaber.