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Les feuilles de l'automne
28e partie
Publié dans Liberté le 22 - 04 - 2020

Résumé : Farid est pris au piège ; il ne peut quitter ni sa femme ni ses enfants. Il ne veut pas mentir à Sarah ni la berner. Il lui avoue que s'il avait été libre il n'aurait pas hésité à demander sa main.
Sarah le regarde avant de lancer :
- Nous n'en sommes pas encore là, mais je ne comprends pas pourquoi tu as pris une femme que tu n'aimes pas.
- En fait, je n'ai pas eu à choisir. La décision avait été prise par mon père alors que j'avais à peine 18 ans. Mon père avait un associé qu'il estimait particulièrement. Ils avaient travaillé ensemble de longues années et voulaient approfondir leurs liens en une union durable. C'était très simple, cet associé avait une fille qui devait avoir dans les 16 ans à l'époque, et la demande en mariage a été vite conclue. Mon père ne cessait de me répéter que je ne pouvais tomber sur un meilleur choix, et son associé n'avait même pas consulté sa fille. Pour lui les choses devaient se passer ainsi. Nous nous sommes mariés cinq années plus tard, sans trop le vouloir.
- Mais pourquoi avoir accepté d'être le dindon de la farce ?
Farid se tut un moment, puis pousse un long soupir avant de répondre.
- Je ne sais pas si tu peux comprendre qu'à l'âge que j'avais à l'époque je ne voyais qu'une chose : la fierté d'être considéré comme un homme accompli. Pour moi, même si le geste de mon père n'était pas anodin, je pensais que j'avais de la chance d'être déjà un adulte accompli, alors que les jeunes de mon âge étaient encore considérés comme des enfants.
- Et ta femme dans tout cela ? Avait-elle de son côté accepté sans broncher ?
- Ma femme est fille unique. Elle était gâtée et ses parents ne lui refusaient rien. Si à cette époque elle s'était rebiffée, les choses se seraient passées autrement. Mais il se trouve que cette fille à l'époque était tombée amoureuse de moi au premier regard.
- Ce qui ne me paraît pas étonnant. Tu es un très bel homme, Farid.
- Cela ne veut absolument rien dire.
- Mais si. La preuve est que tu as vite conquis le cœur de cette femme.
- Je sais. C'est pour ne pas la blesser aussi que je n'ai pas rejeté ce mariage. Ah ! l'inconscience de la jeunesse !
- Il y a un peu d'orgueil aussi là-dedans. Le sentiment de se savoir désiré et aimé.
- Si tu veux, Sarah. Mais cela remonte à très loin, et aujourd'hui je n'arrive plus à me rappeler de tous les détails, sauf que ce mariage avait eu lieu. Entre-temps j'avais terminé mes études et je venais d'entamer ma vie professionnelle. Les années sont vite passées. Au début de notre union, j'ai tenté de faire contre mauvaise fortune bon cœur. Nadjette était gentille et faisait son possible pour m'être agréable. Mais à la naissance de notre premier enfant, tout a basculé. Elle me reprochait sans cesse mes déplacements et mes absences fréquentes. Pourtant elle savait bien que je devais me déplacer et m'absenter pour mon travail et mes affaires. Dès le début de notre mariage, je lui ai expliqué que mon travail n'était pas de tout repos. Elle paraissait comprendre. Je ne revenais jamais sans un petit cadeau pour elle. Mais soudain, c'était l'incompréhension. Et comme j'étais déjà vulnérable à tous les changements qui sont intervenus dans ma vie, le vase avait vite débordé. Ma femme prenait en exemple les filles de la famille et les voisines dont les maris avaient des horaires de travail précis. Elle ne voulait rien savoir d'autre. Nous avons déménagé pour habiter la grande ville, et j'ai même voulu lui offrir le confort total en aménageant notre maison comme il se devait pour qu'elle ne se sente ni dépaysée ni délaissée. Mais cela ne changera en rien son attitude envers moi.

(À SUIVRE)
Y. H.
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