Résumé : Après une soirée qui se prolongera jusqu'à l'aube, Naïma rentre chez elle épuisée. Elle se jette sur son lit pour dormir une bon partie de la journée. À son réveil, elle affichera une mine épouvantable. Seul un bain pourra la revigorer. Une heure plus tard, fraîche et plus disposée, Naïma ressort de la salle de bains. - Ah ça fait du bien un bain chaud ! lance-t-elle en entrant dans la cuisine où sa mère préparait le dîner. Elle s'approche d'elle et lui entoure les épaules : - Hum ! ça sent bon. Tu as dû nous préparer un festin pour ce soir. - Un couscous. Nous sommes vendredi, tu l'as donc oublié ? - Non, mais comme j'ai l'esprit ailleurs… - Tu veux un café ou tu veux manger quelque chose ? - Je préfère attendre le dîner. Un café fera l'affaire. Au fait, quelle heure est-il ? - 16h. Tu dormais si bien que je ne voulais pas te réveiller. - Oui. Je ne sentais plus mes jambes après tous ces défilés. Sa mère pousse un soupir. - Je ne sais pas ce qui pouvait te plaire sous toutes ces lumières et ces centaines de paires d'yeux qui étaient braqués sur toi. Naïma passe une main dans ses cheveux humides : - Moi non plus maman. Mais j'avais cette envie irrésistible de décrocher le titre. - Et maintenant que tu l'as décroché ? - Eh bien maintenant, je me sens plus calme. - C'est tout ? - Oui. Tu t'attendais à autre chose ? - Je pensais que tu allais me ramener la lune dans tes bras. Naïma jette un regard de reproche à sa maternelle. - Voyons maman ! Ne te moque pas de moi ! Sa mère laisse échapper un long soupir : - Je veux que tu ouvres un peu les yeux ma fille ! Tu as rompu tes fiançailles avec Nabil pour un jeu, songes-y. Naïma sentit son cœur se serrer. Un sentiment de regret et de remords commençait à l'assaillir. Nabil ! Rien qu'a l'évocation de son nom, elle en était malade. Oui, finalement le sacrifice n'en valait pas du tout la peine. Au diable le titre et la gloire. Qu'en fera t-elle maintenant qu'elle a perdu jusqu'à son bonheur ? Les larmes inonde ses yeux. Le téléphone se remet à sonner dans le couloir. - Va répondre, lance sa mère, c'est sûrement pour toi Naïma. Quelqu'un t'a demandé au moins dix fois aujourd'hui. (À SUIVRE) Y. H. [email protected] Vos réactions et vos témoignages sont les bienvenus.