Un groupe de travail économique international en charge du suivi de la situation en Libye a réitéré, lundi soir, lors d'une réunion par visioconférence, son "plein soutien" à la compagnie pétrolière publique libyenne (NOC), qui fait face à de sérieuses menaces des mercenaires employés par la société russe, Wagner. Plusieurs installations pétrolières sont tombées récemment sous le contrôle de ces mercenaires et milices qui bénéficient, selon le Gouvernement de Tripoli, de soutiens étrangers. Ont pris part à cette réunion, la Représentante spéciale par intérim du Secrétaire général de l'ONU, Stéphanie B. Williams, le P-DG de l'entreprise de pétrole libyen, Mustafa Sanallah, des représentants de l'ambassade des Etats-Unis à Tripoli, et les délégations de l'Egypte, de l'Union européenne et du Royaume-Uni, ainsi que de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes. Dans un communiqué sanctionnant cette réunion, le groupe de travail a dit accueillir favorablement l'offre faite par le président de la NOC concernant les mesures techniques visant à "rétablir les opérations de la National Oil Corporation, à empêcher la détérioration de ses infrastructures vitales, à garantir la sécurité des employés et de ses installations et à veiller à ce que les recettes pétrolières ne soient pas détournées". Les participants ont, en outre, encouragé toutes les parties libyennes à faciliter les opérations de la National Oil Corporation en lui permettant de reprendre son fonctionnement normal, basé sur la transparence et un engagement ferme à garantir que les revenus ne soient pas utilisés illégalement. Karim Benamar