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Persistance de l'impasse politique au Mali
après l'Echec de la médiation ouest-africaine
Publié dans Liberté le 21 - 07 - 2020

La démission d'Ibrahim Boubacar Keïta de la Présidence est considérée par la médiation ouest-africaine comme une "ligne rouge", mais elle est plus que jamais d'actualité pour l'opposition qui se dit "déçue" par les propositions de la Cédéao.
Les Maliens ont repris depuis hier leur mouvement de désobéissance civile à Bamako et dans plusieurs autres villes du pays, selon les médias locaux et l'opposition réunie au sein du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), après l'échec des discussions menées par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) durant trois jours d'affilée.
Si le mouvement n'est pas d'une grande ampleur pour le moment, il renseigne, toutefois, sur le climat d'exaspération de la population, à la recherche de vrais changements pour face à la situation politique, sécuritaire et économique que vit le Mali depuis des décennies.
Ainsi, des manifestants sont également sortis dans la capitale malienne, bloquant plusieurs axes routiers avec des pneus et des barricades, comme le montrent les vidéos qui ont circulé sur les réseaux sociaux.
Les manifestants sont majoritairement jeunes et contestent les propositions de la Cédéao, estimant que la solution à cette crise passe par la démission du chef de l'Etat, Ibrahim Boubacar Keïta, et le départ de tout son régime. Or, dans son document de propositions de dimanche soir, la Cédéao propose la mise en place d'un gouvernement d'union nationale, dont 50% des ministres seront issus du parti au pouvoir, les partis de l'opposition et la société civile se partageront respectivement 30 et 20% des portefeuilles restants. Ce gouvernement d'union "accordera une priorité à l'amélioration de la gouvernance, aux réformes prévues dans les conclusions du Dialogue nationale inclusif et à l'accélération de la mise en œuvre de l'accord d'Alger", lit-on dans le document de la Cédéao, qui propose, en outre, "la reconstitution de la Cour constitutionnelle", à l'origine de cette crise qui a privé de leurs sièges au Parlement 31 candidats aux législatives du 29 mars et du 19 avril dernier.
Ces derniers ont contesté les résultats finaux du scrutin, ce qui a donné lieu à une contestation qui s'est vite transformée en un large mouvement de l'opposition, réclamant le départ d'IBK, accusé de mauvaise gouvernance. Mais les députés qui s'estiment lésés ont déjà fait part de leur refus de ce qu'ils considèrent comme une "vente concomitante" pour calmer la colère d'une partie des Maliens, de plus en plus nombreux à rejoindre la coalition du M5-RFP qui réclame, pour sa part, l'application de son mémorandum du 30 juin.
Dans ce mémorandum, l'opposition avait renoncé à exiger le démission d'IBK, en contrepartie de la dissolution de l'Assemblée nationale et la formation d'un gouvernement de transition, à sa tête un Premier ministre désigné par le M5-RFP. Une rencontre avec IBK avait suivi la publication de ce document, auquel le Président malien n'a pas donné suite. Ce qui a conduit l'opposition à observer un rassemblement pacifique à la place de l'Indépendance à Bamako le 10 juillet, appelant parallèlement à un mouvement d'obéissance civile dans tout le pays. Ce rassemblement a viré à la violence, après l'intervention de la Force antiterroriste, accusée d'avoir tué au moins 11 manifestants et blessé plus d'une centaine durant deux jours d'émeutes dans la capitale. Ce sont ces violences qui ont radicalisé le mouvement de contestation au Mali et qui ont mené le pays dans une impasse politique.
Lyès Menacer


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