Le phénomène de la violence envahit les campus universitaires censés inculquer, outre le savoir, les valeurs morales et les règles d'un comportement approprié et équilibré. Jeudi 4 mars, un des étudiants de l'université en question a fait l'objet d'une agression à l'arme blanche au sein du campus, à quelques mètres des salles de cours. Pour des raisons non encore élucidées, le malheureux étudiant a été violemment attaqué par trois assaillants qui seraient étrangers à l'université. Ils l'ont, comme le montre bien un enregistrement vidéo relayé par des étudiants, jeté au sol et roué de coups de pied violents. Sur les lieux de l'agression sauvage, on peut bien distinguer des traces de sang. "Il a été agressé avec une arme blanche par une bande de voyous ayant fait irruption dans l'université. L'un d'eux a un scooter, à bord duquel il a pu arriver même à l'intérieur du campus sans en être inquiété", raconte un étudiant. "Personne parmi les présents n'a eu le courage d'intervenir pour sauver la victime", déplore-t-il. Cet incident soulève bien de questions sur la situation actuelle de l'université, à la sécurité des étudiants et du personnel enseignant. Contactés par Liberté, un nombre d'enseignants de l'UMK, appelant à l'intervention des autorités compétentes pour assainir le campus universitaires de ces énergumènes, s'interrogent "qui est le responsable de la dégradation de la situation ? Qui cherche à saper la crédibilité de cette université qui continue toujours de faire preuve d'un véritable centre de rayonnement scientifique ?".