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Une étude pour protéger l'île de Rachgoun "Leïla"
AIN TEMOUCHENT
Publié dans Liberté le 29 - 09 - 2021

L'île de Rachgoun, qui demeure à ce jour inhabitée, a été classée réserve naturelle maritime en 2012 et donc protégée, dans le cadre de la convention Ramsar, aussi bien de la dégradation par l'être humain que de l'usure du climat.
Le ministère de l'Environnement a lancé tout récemment un avis d'appel d'offres national et international pour le classement de l'île de Rachgoun "Leïla" (ou La Isla en espagnol) zone protégée.
Après avoir été longtemps délaissée et abandonnée dans un état sauvage, l'île bénéficiera ainsi d'un plan d'aménagement et de modernisation en vue de lui donner un cachet touristique.
C'est ce qu'a révélé à la presse Briki Malika, chef du service de la biodiversité auprès de la direction de l'environnement de la wilaya d'Aïn Témouchent. Un bureau étranger a été choisi pour lancer les travaux d'études pour son classement.
Inscrite depuis 2005 par le ministère de l'Environnement, l'opération traîne à ce jour et n'a pu être réalisée. Pourtant, elle a bénéficié d'une étude technique qui été achevée en 2009.
Pour un premier temps, la raison du non-lancement des travaux est due à l'infructuosité de l'avis d'appel d'offres, pour une autorisation du programme (AP), qui était en deçà du montant proposé par le soumissionnaire pour l'exécution des travaux.
L'étude d'aménagement de ce site, qui sera ouvert plus tard au public, aux chercheurs et aux étudiants, telle qu'elle a été élaborée, prévoit une extension d'un embarcadère où accosteront les
bateaux, la réhabilitation du poste de vigile et des structures existantes qui se trouvent dans un état de délabrement avancé. Il sera ainsi procédé à la réparation d'un muret et à la création d'un espace accueil.
Il est aussi question de prise en charge d'une infrastructure à l'entrée du site, d'un petit abri de pêche et de la reconstruction de deux hangars à bateaux à proximité du débarcadère, de la valorisation d'un parcours de découverte du site, ainsi que de la réutilisation des espaces réhabilités du phare pour développer les capacités d'accueil du site et de la pose de petits panneaux de sensibilisation et d'orientation, d'une piste d'une grande salle d'exposition des documents des richesses biologiques, répertoriées sur le site.
Un accès réglementé qui mène vers le phare sur une distance de 180 m sera également aménagé, ainsi qu'un espace pour l'hébergement des scientifiques et des lieux dédiés aux personnels de gestion du site. Quant à l'itinéraire unique, il sera réalisé en pavé et avec des matériaux écologiques.
Le projet sera doté en outre d'un plan de gestion et ce, conformément à la loi relative à la protection du littoral qui interdit toute construction en dur sur le territoire de l'île.
Pour l'information, l'île de Rachgoun, qui demeure à ce jour inhabitée, a été classée réserve naturelle maritime en 2012 et donc protégée, dans le cadre de la convention Ramsar, aussi bien de la dégradation subie par l'être humain que par l'usure du climat.
Ce lieu paradisiaque peut donc devenir un site d'importance internationale en raison de son aspect humide qui peut donner lieu à l'existence d'espèces vulnérables, sur lesquelles la menace d'extinction pèse à longueur d'année.
L'île, qui s'étend sur une superficie d'une trentaine d'hectares et où fut érigé un phare, se targue d'être cet atout pour le développement du tourisme balnéaire que les pouvoirs publics cherchent à promouvoir et pourrait donc constituer un pôle attractif pour tous ceux qui sont imbus de la beauté naturelle.
Selon nos informations, plus d'une centaine d'espèces sont menacées de disparition, qu'il s'agisse de plantes sous-marines, de tortues marines, d'oiseaux marins ou de phoques moines.
Ce morceau de terre renferme plusieurs atouts touristiques, dont le paysage. L'île a une valeur culturelle historique avérée comme étant le plus ancien site de la région d'Aïn Témouchent et de l'ouest du bassin méditerranéen. Elle se trouve à 3 km à vol d'oiseau de Siga, royaume de Syphax (Rachgoun) et de Béni Saf. Elle constitue une réserve naturelle importante, qui attire des oiseaux migrateurs.
Ce qui permettra de lancer l'écotourisme dans un circuit touristique et culturel à la carte destiné en particulier aux chercheurs scientifiques. Des informations concordantes font état de la découverte en 1999 sur cette île d'un cimetière collectif de l'époque phénicienne.
À un moment donné, l'île a même été retenue comme un projet pilote pour la confection d'une cartographie des habitats marins dans le cadre du projet Medkey Habitat.
L'absence de désignation d'un organisme spécialisé de gestion du site a été la raison principale du retard mis dans le déblocage de l'enveloppe financière allouée par le ministère de tutelle, qui voudrait s'assurer que le site écologique soit protégé et que l'argent ne soit pas jeté par les fenêtres et ce, afin d'éviter le cas des monts Chenoua, dans la wilaya de Tipasa, dont le site, qui a bénéficié d'une opération d'aménagement, fut délaissé et abandonné à son sort faute d'organisme de gestion.
C'est ce qu'on a appris lors de chaque visite effectuée sur les lieux par les ministres de l'Environnement qui se sont succédé. Ce qui est sûr, c'est que ce projet, qui date depuis plusieurs années, vient d'être relancé, au grand bonheur des écologistes et de tous ceux qui aiment la nature.

M. LARADJ


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